Thierry Falconnet : « La République, c’est notre bien commun »

Dijon l’Hebdo : En début d’année, lors des vœux traditionnels, vous avez réaffirmé sous le leitmotiv « Chenôve, ville attractive et créative » que votre équipe et vous-même étiez au travail pour la ville et ses habitants et, qu’en 2019, les projets et chantiers à poursuivre ne manqueraient pas. Qu’en est-il après ces six premiers mois ?

Thierry Falconnet : « Les projets sont nombreux à Chenôve et ils impactent l’ensemble de la ville. Quelques exemples emblématiques de ce foisonnement : le parc de 4 hectares sur l’espace libéré par le centre commercial Saint-Exupéry ; le lancement des études sur la restructuration du centre commercial Kennedy et plus largement sur l’entrée nord de Chenôve ; les travaux de requalification du petit mail ; la réflexion sur la reconstruction d’un nouveau gymnase qui accueille aujourd’hui principalement le basket club de Chenôve et les activités scolaires ; le projet d’extension – réhabilitation de la bibliothèque François Mitterrand avec une dimension ludothèque-médiathèque renforcée mais aussi un accompagnement à la fonction parentale ; le projet de construction consécutif à la Cour Margot, c’est à dire la poursuite de la centralité avec la prochaine urbanisation de deux îlots, celui de la Poste qui va être transférée sur la Cour Margot et l’îlot Changenay à proximité du bourg ; la constitution prochaine d’une trame verte de Kennedy jusqu’au bourg ; la replantation de la vigne sur les Valendons ; la requalification à venir de l’avenue Roland Carraz… Vous voyez que les projets ne manquent pas. Ils montrent le dynamisme de la ville de Chenôve en matière d’aménagement. Ces projets, nous les menons avec nos partenaires, Dijon Métropole et la SPLAAD, dans le cadre de l’ANRU ».

DLH : C’est un véritable centre-ville qui apparaît aujourd’hui ?

T. F : « Effectivement. C’est un centre ville qui a été voulu par mon prédécesseur, Jean Esmonin, qu’il a d’ailleurs porté sur les fonds baptismaux. C’est aujourd’hui une belle réalité que nous allons conforter. Nous allons poursuivre la réhabilitation du bâtiment de l’Hôtel de ville. Il y a bien sûr le Cèdre qui a pris une vraie place centrale dans l’espace urbain de Chenôve mais aussi dans la vie culturelle de la ville, de la Métropole et même au-delà. Son rayonnement est départemental, voire régional. La Cour Margot avec son offre nouvelle de logements en accession et en location mais aussi avec la relocalisation des commerces en rez d’immeuble qu’elle a permis et notamment l’installation d’une véritable locomotive avec Carrefour Express. La Poste s’installera également, début octobre, sur la Cour Margot. Les sollicitations de promoteurs immobiliers pour aménager les deux îlots que j’ai évoqués sont également des signes encourageants ».

DLH : En lançant la requalification paysagère du secteur Saint-Exupéry vous avez mis en avant toute une philosophie et une conception de l’espace urbain mais aussi de la vie dans cet espace urbain qui président à ce projet. De quoi s’agit-il sur le fond ?

T. F : « Il s’agit de reconstituer à Chenôve un espace apaisé avec comme élément fondateur le retour de la nature en ville. Là où vous aviez un centre commercial, des bâtiments, du béton… il y aura demain des jardins, des vergers, des arbres, des cheminements… Et tout cela pour l’ensemble des habitants de Chenôve bien sûr et plus largement pour toutes les personnes qui souhaiteront un temps paisible au coeur de cet espace ».

Ce que vous avez appelé « l’effet Central Park » ?

T. F : En quelque sorte. Nous sommes dans cette idée d’un parc naturel aménagé en coeur de ville avec des espaces de convivialité, de partage où l’on pourra s’arrêter pour se détendre, prendre un peu de fraîcheur. La proximité du Cèdre offrira la possibilité de spectacles en extérieur. Ce sera un parc de 4 hectares qui assurera le lien avec le Plateau. N’oublions pas que Chenôve était une terre de vergers, de vignes, de petits fruits… Le Plateau de Chenôve abrite un écosystème très particulier lié notamment aux pelouses calcaires et aux débuts de la cote viticole ».

DLH : Un lieu qui pourrait « abriter » des formations ?

T. F : « J’insiste beaucoup sur ce point. Profitons de l’occasion qui va nous être offerte avec ce grand jardin en coeur de ville pour amener des jeunes à un projet de formation ou d’insertion sur l’horticulture, la gestion d’un espace arboré ».

DLH : Et toujours à Chenôve la volonté de faire participer les habitants ?

T. F : « C’est un souci constant, une volonté que nous avons mise en œuvre depuis près de quatre ans. La participation des habitants, on la conçoit comme une plus value à l’action publique. C’est une façon de recueillir de l’intelligence de proximité et d’utilisation de l’espace public. C’est aussi une façon de procéder à la réhabilitation de la chose publique plutôt malmenée depuis quelques temps un peu partout.

Nous avons rendu systématique la relation aux habitants de tous les quartiers avec des permanences, des visites régulières. Ce sont pas moins de neuf réunions de quartier qui ont été organisées depuis 2018 pour évoquer, entre autres, les questions de proximité. Nous avons mis en place également des outils de consultation permanente. Par exemple, la consultation citoyenne sur le niveau de satisfaction des habitants vis à vis des projets et des actions de la municipalité. Je n’oublie pas non plus le conseil citoyen, les trois conseils participatifs de quartier, le conseil participatif des enfants, des jeunes et le conseil consultatif chenevelier avec je le rappelle là aussi des budgets participatifs pour des aménagements de proximité.

Cette consultation, nous l’avons mise en œuvre sur l’aménagement de l’espace libéré par la démolition de la tour 12 Renan. Ce sont plus de 300 personnes qui ont participé de près ou de loin à l’aménagement futur de cet espace. Je suis très heureux de voir que le projet qui va prendre forme prochainement est le fruit de cette consultation et de la participation des habitants. Il ne s’agit évidemment pas de substituer les décisions des élus mais de trouver une relation fluide entre les attentes et ce qui est possible budgétairement parlant ».

DLH : Et il en sera donc de même avec l’espace libéré par le centre commercial Saint-Exupéry ?

T. F : C’est exact. L’esquisse qui a été présentée dans une réunion publique à laquelle assistaient près de 400 personnes – ce qui montre bien l’adhésion à notre ambition – n’est qu’une esquisse. Maintenant, à partir du cahier des charges, des contraintes techniques de cet espace, nous allons construire le projet avec les habitants. C’est la mission à laquelle va s’attacher le cabinet Sequana ».

DLH : Dans sa métamorphose, Chenôve n’a pas oublié la requalification du quartier Kennedy. Où en est-on ?

T. F : « Aujourd’hui, la SPLAAD a lancé les études. Elle a missionné un cabinet d’architectes urbanistes pour nous faire des propositions. Les acquisitions foncières sont en cours par le biais de l’Etablissement public foncier local et les opérations pourront débuter prochainement. Il s’agit de réhabiliter complètement le centre commercial et de traiter son environnement comme une entrée nord digne de ce nom de Chenôve, de redimensionner l’offre de commerces de proximité, de reconstituer également du logement à cet endroit. Là aussi l’idée sera de ramener de la nature et d’implanter des îlots de fraîcheur. L’objectif est bien de redonner confiance aux habitants du quartier par rapport à une action publique qui se veut là encore dynamique et volontariste ».

DLH : Chenôve dispose-t-elle de réserves foncières suffisantes pour assurer son développement dans l’avenir ?

T. F : « Dans le cadre du futur PLUI-HD, nous avons travaillé sur l’identification de sites de projets où nous pourrions construire du logement. J’ai souhaité, avec l’équipe municipale, mettre fin à ce qu’on appelait la « politique de la dent creuse » qui consistait à saisir des opportunités foncières dans un tissu urbain déjà constitué pour construire un ensemble immobilier. Pour Chenôve, cela a pu mettre à mal la cohérence de certains quartiers à dominante pavillonnaire. Les sites de projets qui sont clairement identifiés, c’est l’avenue Roland Carraz qui sera demain, je l’espère, dans la continuité de ce qui se fait sur le Sud dijonnais. L’axe Dijon-Beaune, à proximité de la Cité internationale de la Gastronomie et du Vin, sera source de développement pour Chenôve. Cela veut dire que cette avenue qui était une pénétrante vers Dijon, va prendre une autre dimension et surtout un autre visage que celui qui est le sien aujourd’hui. Nous passerons d’une zone qui est essentiellement dédiée à de l’activité commerciale et économique à une zone mixte. Je pense tout particulièrement à l’ancien site Peugeot, La Vie saine, Iveco.

Il convient d’évoquer également les Vergers du sud avec un projet piloté par la Métropole et la ville de Chenôve pour aménager notamment l’ex site Divia et tout le secteur du Super U jusqu’au parc tertiaire des Grands Crus ».

DLH : Vous avez souhaité, à l’automne dernier, une grande consultation citoyenne à Chenôve avec l’objectif de mesurer la satisfaction des habitants dans les différents domaines de la vie municipale, de dresser une évaluation des actions menées sur l’ensemble de la commune. Qu’en est-il ressorti ?

T. F : « L’action de la municipalité est perçue très favorablement par les habitants. Nous sommes à 73 % d’opinions favorables. Cette consultation a montré que les habitants sont attachés à leur ville et souhaitent là aussi très majoritairement (77%) continuer à y vivre. La relation avec le maire et son équipe municipale est très bien perçue puisque nous atteignons les 75 % de satisfaction au regard du dialogue instauré.

Les habitants de Chenôve perçoivent la transformation de la ville. 80 % d’entre eux estiment que la ville a changé depuis quelques années. Et plutôt en bien : 70 % nous disent que Chenôve évolue dans le bon sens. Pour nous, ce sont autant d’encouragements à poursuivre le travail et bien évidemment cette relation restaurée avec nos concitoyens.

On peut dire encore qu’une écrasante majorité des Cheneveliers est satisfaite de l’offre culturelle, de l’offre sportive, des activités de loisirs. Là où le bas blesse, même si ce n’est pas spécifique à Chenôve, c’est la question de la sécurité et de la tranquillité publique ».

DLH : C’est un point noir sur lequel vous dépensez pourtant beaucoup d’énergies ?

T. F : « Chenôve, peut-être plus que tout autre commune de la Métropole, est frappée par un paradoxe. Comme je viens de vous le dire, les projets ne manquent pas, l’action publique est pleine de vitalité, le partenariat avec les associations, avec les institutions diverses présentes sur le territoire, n’a jamais été aussi fort, aussi engagé… Et un point noir subsiste malgré tout cela : la tranquillité publique. Le maire n’est pas seul pour affronter cette situation. Certaines actions relèvent de sa compétence : la police municipale, le respect des arrêtés municipaux, la médiation, la prévention de la délinquance, l’accompagnement social des personnes. Après, il y a tout un pan de l’action publique en la matière qui échappe au maire parce qu’il n’en a tout simplement pas la compétence.

Les derniers événements que nous vécus à Chenôve mettent en cause des enfants de 10 à 17 ans avec une majorité de collégiens âgés de 13 – 14 ans. Ce sont des enfants en danger. Ils mettent en péril bien évidemment les autres habitants de Chenôve en commettant des actes criminels mais eux-mêmes sont en danger. Il faut imaginer ce que seront demain ces futurs adultes en construction. J’ai attiré, j’attire et j’attirerai encore l’attention des services de l’État mais aussi de nos partenaires comme le Conseil départemental en matière de protection de l’enfance, la justice en matière de poursuites pénales mais aussi de mesures éducatives, pour prendre leur part de responsabilité dans cette chaîne qui se doit d’être forte et partenariale. On se rend compte aujourd’hui que les défaillances des uns et des autres peuvent provoquer des situations similaires à celles que l’on a connues. Mais j’ai bon espoir et je suis plutôt optimiste pour l’avenir car Chenôve c’est aussi tous ces projets en cours, c’est aussi son label d’excellence éducative, son label d’excellence ville active et sportive, c’est aussi plus de 95 % des habitants qui sont satisfaits de la saison culturelle… Vous voyez, il y a beaucoup de points qui nous laissent penser que Chenôve est sur les bons rails ».

DLH : Au terme de cette métamorphose que l’on vient d’évoquer, va-t-on se déplacer facilement sur la commune ?

T. F : « Oui. Nous allons également travailler sur les modes de déplacement doux. Cette trame verte dont j’ai parlé, elle va privilégier la marche à pieds et le vélo. L’offre, en nous appuyant bien évidemment sur la présence du tramway comme élément structurant des mobilités sur le territoire communal, va être renforcée avec, sur l’avenue Roland-Carraz, une étude de requalification visant à amener, dans un premier temps, un transport en commun en site propre préfigurant ce que pourrait être dans un avenir plus ou moins proche le prolongement de la ligne T2 du tram depuis l’arrêt Carraz jusqu’à Marsannay-la-Côte voire jusqu’à Perrigny-lès-Dijon avec l’aménagement d’un parking relais au sud. Parking relais qui manque cruellement sur cette partie de la Métropole ».

DLH : 30 ans après sa création, vous soutenez toujours le Revenu Minimum Etudiant, dispositif municipal d’aide sous conditions aux étudiants cheneveliers issus des classes populaires et moyennes pour leur permettre de poursuivre leurs études.

T. F : « C’est un dispositif initié en 1989 par Roland Carraz qui a constitué une première en France. Le RME s’est maintenu dans le temps parce qu’il a su évoluer et répondre aux besoins nouveaux des étudiants. Il a su prendre en compte aussi les évolutions institutionnelles notamment par rapport au système de bourses. L’idée, c’est d’améliorer toujours et encore ce dispositif pour permettre à un nombre de plus en plus important d’étudiants d’être soutenus dans leur poursuite d’études supérieures. Chaque année, l’observatoire de la vie étudiante nous livre les difficultés que les étudiants éprouvent pour mener à bien leurs projets, particulièrement lorsqu’ils sont issus des classes moyennes ou des catégories sociales les plus démunies. Ils sont bien souvent obligés d’avoir un emploi salarié en parallèle de leurs études. Et on sait que cette association contrainte est un des facteurs d’échecs les plus importants. D’où notre volonté d’accompagner au maximum ces jeunes. Et nos critères d’attribution sont revus tous les ans ».

DLH : A signaler enfin, la 3ème édition de la Fête de la République, le 21 septembre prochain, qui dévoilera in situ la représentation de Marianne élue par les habitants sur l’une des façades de l’Hôtel de Ville. Pourquoi fêter la République ?

T. F : « D’abord parce que la République, c’est notre bien commun. Les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité, de tolérance, de laïcité doivent être réaffirmées dans une période où elles sont régulièrement attaquées et mises à mal. Dans une ville comme la nôtre, une ville populaire, très attachée à la chose publique, il était pour nous important de redire notre attachement au fait républicain pour rassembler au mieux cette ville. Chenôve est une ville mosaïque, de contrastes très forts qui peut être vite fracturée. Cette affirmation de la République pour tous, c’est un moyen de marquer cette volonté de rassemblement et d’indivisibilité de notre commune. Et bien évidemment ces valeurs, elles sont incarnées dans cet espace que nous avons voulu baptiser « esplanade de la République », en coeur de centralité. Il fallait une Marianne qui a fait l’objet d’un concours ouvert aux habitants de Chenôve qui se sont très largement exprimés pour la choisir. Plus de mille personnes ont pris part au vote pour ce projet qui a été reconnu au titre des 40 ans de la Politique de la Ville comme un projet porteur des valeurs de citoyenneté. Le dévoilement officiel se fera le 21 septembre prochain sur la façade de l’Hôtel de Ville qui fait face au Cèdre ».

Propos recueillis par Jean-Louis Pierre

 

« Cité éducative »

La ville de Chenôve fait partie des 80 territoires éligibles par l’Etat, le seul retenu en Bourgogne, pour obtenir le label « Cité éducative ». Cette pré-sélection salue l’engagement de la ville de Chenôve pour ses jeunes et ses enfants, sa politique ambitieuse en matière d’éducation, et le volontarisme constant du maire et de l’équipe municipale. Cette volonté de candidater au label « Cité éducative » s’inscrit dans la continuité et la complémentarité des actions déjà menées, en pleine cohérence avec les besoins et les spécificités du territoire. Les Z’ateliers du mercredi, le dédoublement des classes en Rep +, « Les midis, on lit » avec la signature d’un Contrat Territoire Lecture, le vaste plan d’équipement numérique des écoles associé à une recherche scientifique inédite en France, l’accompagnement à la parentalité… autant d’actions conduites dans une démarche éducative globale qui s’exprime notamment à travers le PEG (Projet Educatif Global) pour l’émancipation et la réussite des petits cheneveliers.

 

Alternatives aux pesticides : Chenôve va plus loin

La dangerosité de l’utilisation des pesticides dans nos vies quotidiennes, sur notre santé et sur l’environnement, n’est plus à prouver. C’est la raison pour laquelle, dès 2009, Chenôve a été la première commune de l’agglomération à proscrire l’utilisation des produits phytosanitaires nocifs pour l’entretien de ses espaces verts sans attendre les réglementations en vigueur initiées à partir de 2017.

En 2019, à l’occasion de cet anniversaire célébrant les « 10 ans sans phyto » à Chenôve, le maire, Thierry Falconnet, avec son équipe municipale, ont décidé d’aller plus loin, conscients des enjeux en termes de santé publique, de préservation des ressources et de la biodiversité. Ils ont signé un arrêté municipal interdisant l’utilisation des produits contenant du glyphosate sur la commune dans la droite lignée de la décision inédite prise par la ville de Dijon et son maire, François Rebsamen.

« J’ai souhaité prendre cette même décision en lien avec notre politique volontariste en matière de développement durable, pour continuer d’agir pour la santé de notre planète, pour notre santé, celle de nos enfants et de nos petits-enfants », souligne Thierry Falconnet.

Le développement durable a été tout récemment à l’honneur à Chenôve avec la replantation des premiers Tetradium daniellii, surnommées « arbres à miel », pour la reconquête de la nature en ville et la préservation de la biodiversité urbaine.

 

Axel Sarrot, président de Collectif Carnaval : « Nous avons besoin de bénévoles »

Comment êtes-vous devenu président du Collectif Carnaval ?

Cela fait plus de 10 ans que je participe au Carnaval en tant que bénévole et j’ai souhaité m’investir un peu plus dans l’association. Cette prise de fonction s’est faite dans de bonnes conditions avec des personnes de confiance.

Après une pause en 2018, êtes-vous satisfait de cette édition 2019 ?

L’édition 2019 était basée sur le renouveau, la joie et la bonne humeur ! Une quinzaine de bénévoles se sont relayés durant 1 mois pour présenter un beau carnaval et ce, avec l’aide de l’OMPA, l’ADMR, le foyer du mail, les enfants des Z’ateliers du mercredi au total ce sont une vingtaine de personnes qui ont participé à la confection des fleurs et des structures.

Le jour-même, nous étions accompagnés par différentes associations : Wisla Krakowiak, Lutting-girls, la Bourguignonne, Elefanf’U, Koulé Kréole et Michel Paupert avec son accordéoniste.

Tout le monde était ravi de se retrouver après l’annulation de l’année dernière !

Quelles étaient les nouveautés cette année ?

Nous avons décidé de faire moins de chars mais plus volumineux, avec pas moins de 20 000 fleurs en crépons confectionnées à la main et plus de 4 500 bouchons en liège pour la bouteilles de vin ! Le parcours a été modifié, pour des raisons de sécurité, en se dirigeant vers la place Coluche avec un lâché de ballons et un flash mob pour terminer cette belle journée.

Rendez-vous en 2020 ?

Bien sur que nous continuons l’année prochaine, nous réfléchissons déjà pour un nouveau thème et de nouvelles structures ! Nous avons toujours besoin de bénévoles ! Si les gens veulent passer de bons moments conviviaux et festifs, ils sont les bienvenus et peuvent nous contacter par mail à collectifcarnaval21300@gmail.com ou par téléphone au 06.71.93.38.06.