Les brèves de Jeanne Vernay

A bicyclette !

En voilà une super idée verte et dynamique en diable qui fait sienne la poésie de la célèbre chanson d’Yves Montand : une découverte à vélo de Pontailler-sur-Saône jusqu’à Cheuge et Jancigy en passant par Talmay, et ce, le 16 juin prochain. Le tout étant assorti d’étapes gourmandes où les cyclotouristes pourront découvrir ou déguster les produits locaux. On ne gagnera sans doute pas un maillot jaune, mais on pourra se livrer sans état d’âme à la gourmandise sans craindre d’attraper un ou deux kilos. Du coup toute la cage d’escalier de l’immeuble où habite ma cousine a l’intention d’allier coup de pédale et coup de fourchette. Inscription à l’Office du tourisme –CAP Val de Saône à Auxonne ou sur aspttdijoncyclisme.fr.

Point de départ de la balade devant la mairie de Pontailler. Les tarifs sont carrément alléchants : gratuité pour les moins de 6 ans, pour les 11 à 14 ans 15 € et au-delà 30 €. Qui dit mieux ?

 

Ville et campagne copain-copine

La région fourmille d’idées vertes, toutes plus alléchantes les unes que les autres. Aucun problème pour vous mettre au vert dès le 25 mai, en allant à la rencontre de la nature, de la biodiversité ainsi que de l’agriculture de 9 h à 13 h au parc Pré Thomas à Saint-Apollinaire. La commune s’est illustrée depuis des années dans l’élaboration d’une Charte communale dite de « Bon Voisinage » entre espaces urbains et exploitations agricoles. Il est vrai que le rôle de l’agriculture péri-urbaine est primordial. Cette matinée en présence d’apiculteurs, d’agriculteurs et d’associations permettra donc d’avoir un échange fructueux avec le public. L’idée finale étant de contribuer d’année en année au « Bon Voisinage » de tous et de chacun. Cocorico !

 

Des abeilles et des hommes

On revient à la date du dimanche 16 juin, décidément prolixe en initiatives bucoliques. La ville de Dijon et le Jardin des Sciences et Biodiversité nous invitent au Parc de l’Arquebuse à célébrer les abeilles et autres insectes pollinisateurs. C’est une journée qui se veut à la fois festive et didactique : dans plus de 25 stands, ateliers, expositions ainsi qu’au cours de nombreuses animations, nous aurons de quoi nous régaler du nectar de la bio-connaissance. Bref, les acteurs de la biodiversité nous apprendront à regarder la nature « autrement », juchés que nous serons sur les ailes des abeilles… C’est là la promesse d’une charmante fable des villes et des jardins. De quoi regretter que Jean de La Fontaine ne vive pas dans notre Dijon du XXIe siècle.

 

Ciel de mai

« Le mai le joli mai en barque sur le Rhin
Des dames regardaient du haut de la montagne
Vous êtes si jolies mais la barque s’éloigne
Qui donc a fait pleurer les saules riverains ? ».

Il est vrai que ce mois de mai 2019 n’est pas aussi joli que le dépeignait Guillaume Apollinaire, mais ne restons pas à nous lamenter sur la rive rhénane et… filons à Chenôve. Oui, à Chenôve : les astronomes de la Société Astronomique de Bourgogne y organisent une discussion autour d’un café qui ne sera pas un trou noir (ou autour d’un jus de fruit solaire) pour un vaste public allant de 5 ans… années-lumière à 105 ans ! Rendez-vous donc le 25 mai de 10 h 00 à 12 h 00 à la Bibliothèque municipale François-Mitterrand (Place Coluche, à Chenôve) pour approfondir ses connaissances ou sortir de leur orbite nos ignorances.

 

Course contre la faim

Comme tous les ans, Action contre la faim en Côte d’Or coordonne le projet d’une course de solidarité en faveur des populations démunies de l’Afrique. Pour cette 22ème édition, cet événement pédagogique et sportif a suscité une forte participation d’élèves dès le 17 mai dernier dans cinq établissements scolaires du Grand Dijon. Quant au Lycée Boivin, il se jette dans la course le 23 mai. Tous dans les starkings blocs ! Cette année, il s’agit de récolter des fonds qui permettront d’apporter une aide indispensable aux populations du Tchad. Rappelons que la famine tue environ annuellement plus de trois millions d’enfants de moins de 5 ans.

 

Romain Lamia dans un Ecrin

Le chanteur et pianiste dijonnais Romain Lamia vient de sortir son 3ème album studio entre France et USA. Les arrangements ont été réalisés par son batteur et claviériste Claude Salmieri. Entouré de ses musiciens chevronnés, il a, pour ce nouvel opus, renforcé son équipe avec de grands noms qui collaborent avec Sting, Shakira et Eros Ramazzotti. Après cinq ans d’absence sur la scène régionale, il sera en concert le mardi 11 juin à l’Ecrin, la nouvelle salle de Talant. C’est un événement à pas manquer, tant pour les oreilles averties que les oreilles plus classiques, désireuses de s’ouvrir à la musique contemporaine. D’autre part, et c’est fort louable, Romain Lamia offre des disques dans les hôpitaux pour enfants ainsi que des places de concert par le biais de l’action caritative « Offrons de la Musique », dont il est le fondateur.

 

Bravo Arte !

Il est rarissime que j’ouvre mon poste de télé, tant les programmes du soir sont peu tentants. En général, Arte se démarque de la morosité générale, et tout récemment ce fut l’un de mes grands bonheurs de découvrir le film coréen Mademoiselle. Impossible de décrire – sans gâcher son ironie raffinée, mordante et cruelle – le suspense à triple détente de ce chef d’œuvre sulfureux, érotique, splendide de Park Chan-Wook ! Je voudrais à ce propos souligner l’audace d’Arte qui sait s’affranchir des ligues de vertu bien en cour dans les média. Notre époque manque souvent de venin sur les plans intellectuel ou plastique. La chaîne Arte est venue me rappeler à temps que les ouvrages de Sade, d’Anaïs Min, etc… sont éclairants pour l’esprit !

 

Action de grâce

L’incendie de Notre-Dame m’a attristée comme beaucoup de Français. Il s’en est suivi un grand élan de solidarité. Depuis deux-trois ans, ce sont d’ailleurs dix églises qui ont subi ce type de catastrophe. Dans certaines petites communes, les budgets municipaux sont si serrés qu’il sera difficile de restaurer des édifices souvent magnifiques. Cela me brise le cœur, car c’est là l’un des grands charmes de nos campagnes françaises. Puisqu’il existe désormais un Loto dédié à la restauration des chefs d’œuvres en péril sous le saint patronage de Stéphane Bern, filons derechef chez les buralistes pour apporter notre pierre au vaste chantier de restauration de notre pays. Rassurez-vous : même si vous « tombez » sur un ticket perdant, Dieu vous prouvera sa reconnaissance dans un problématique au-delà.

 

V comme vintage

C’est toujours un événement fort couru à Dijon. Le 26 mai prochain marque le début de saison estivale des Puces des Halles – rendez-vous des antiquaires et brocanteurs. En plus, ça tombe le jour de la Fête des mères : une petite broche vintage pour votre maman, et le tour est joué … Tiens justement ! A propos de vintage, l’invitée de cette première manifestation des Puces sera Brigitte Durieux, auteur de nombreux ouvrages sur le mobilier post-indu, sur les jouets ou les petits meubles de ces époques si créatives et par ailleurs expert reconnu au plan national. Brigitte, figure légendaire de ce quartier et inoxydable madame Tolix, tiendra un stand qui, nul doute, vaudra le détour.