Nombreux sont les logements qui auraient bien besoin d’être rénovés. Selon l’Observatoire national de la précarité énergétique, 7 à 8 millions de logements en France seraient des passoires énergétiques.
Le problème est que ces travaux coutent très chers. Entre la toiture, les combles, les murs ou le chauffage, la facture moyenne est de l’ordre de 10 000 € mais peut vite grimper à 30 voir 40 000 € selon l’état du bien .
Des aides de l’état sont possibles. La première est le CITE (Crédit d’impôt pour la transition énergétique). Elle s’adresse à tous les contribuables, qu’ils soient imposables ou pas. Cet avantage correspond à un crédit d’impôt de 30 % du montant des dépenses effectuées. Tous les travaux ne sont pas concernés. Il faut consulter la liste.
Le but recherché par les pouvoirs publics est de favoriser les travaux apportant un véritable gain énergétique au logement concerné ou qui concernent l’installation d’équipement performants en ce domaine comme par exemple les pompes à chaleur ou des chaudières gaz à très haute performance énergétique.
La dite aide intervient a posteriori. En clair, elle est accordée au titre de l’impôt sur le revenu de l’année qui suit la réalisation des travaux.
Il est à ajouter que le montant des dépenses ouvrant droit à ce crédit d’impôt est plafonné à 8 000 € pour un célibataire et 16 000 € pour un couple par période de 5 ans.
Il existe une prime complémentaire de 400 € par personne à charge.
Autre possibilité : les CEE (certificats d’économie d’énergie). Ces primes sont versées aux particuliers, quelque soient les conditions de ressources du contribuable, par les entreprises qui distribuent l’électricité, le gaz, ou le GPL, de la chaleur, du froid, du fuel domestique ou du carburant (EDF, TOTAL, ENGIE…).
Ces entreprises sont tenues de promouvoir des actions efficaces d’économies d’énergie auprès des consommateurs sous peine de sanctions financières. Et les aident donc, pour ce faire, à financer leur travaux de rénovation énergétique (isolation de combles…) sous forme de sommes d’argent ou de bons d’achat.
Il faut tout de même être vigilant car d’une entreprise à l’autre, le montant du CEE accordé n’est pas le même et peut même évolué durant l’année.
Pour ce type d’aide, la plus importante consigne consiste à ne pas signer de devis avant d’avoir demandé sa prime auprès d’un fournisseur d’énergie ; faute de quoi cette prime ne peut être obtenue.
Autre possibilité : Obtenir des subventions de l’ANAH. Des conditions de ressources sont nécessaires. Deux formes sont possibles : Habiter Mieux Sérénité et Habilité Mieux Agilité.
Ces dispositifs proposent pour le premier un accompagnement conseil et une aide financière (jusqu’à 10 000 €) accompagnée d’une prime de 1 600 à 2 000 € pour réaliser les travaux d’économies d’énergie d’au moins 25%.
Le second dispositif, c’est une subvention pouvant être au maximum de 10 000 € pour la réalisation de travaux spécifiques comme, par exemple, de chaudière ou de mode de chauffage, isolation de murs…)
Ces aides peuvent variées d’une région à l’autre ou même d’une commune à l’autre.
Toutes ces aides ou subventions existent. Il est important avant d’engager toute démarche de bien se faire accompagner tant pour réaliser le diagnostic énergétique que pour le plan de financement .
Un réseau peut vous guider dans toutes ces démarches : le réseau FAIRE. C’est un service public spécialisé guidant les particuliers dans leur chantier de rénovation énergétique.