Nous avons décidé de dérouler le tapis rouge à l’un des restaurants emblématiques (et historiques) de l’agglomération : La Flambée, qui, depuis bientôt un demi-siècle, régale les amoureux de la cuisine au feu de bois. Mais pas seulement…
Si Jean-Jacques Annaud s’était arrêté à La Flambée, peut-être n’aurait-il jamais intitulé l’un de ses plus célèbres films La Guerre du Feu, tellement l’imposante cheminée confère à ce lieu une ambiance des plus… pacifiques ! Si vous souhaitez déguster – et c’est le bon mot – une cuisine traditionnelle au feu de bois, alors vous aurez du mal à trouver meilleur endroit. Un endroit historique, même s’il ne remonte pas, rassurez-vous, à la Préhistoire !
La Flambée fêtera tout de même son demi-siècle d’existence au mois de novembre prochain, avec la même famille à sa tête, ce qui est suffisamment rare pour le souligner. La pérennité comme gage de qualité, ne manqueront pas de commenter les nombreux fidèles à cet établissement et à son toit si spécifique, qui en a fait, près du rond-point de Sennecey, un véritable phare de la gastronomie régionale.
Le 9 novembre 1969, Féla Flamand ouvrait, en effet, ce restaurant, dont le petit-fils Jean-David Muszynski gère dorénavant la destinée, reprenant la suite de son oncle Christian Flamand, amoureux de la bonne cuisine et travailleur acharné, qui a été à la tête de cette institution pendant plus de 35 ans. « Cela fait 15 ans que je travaille ici aux côtés de mon oncle. C’est bien d’avoir de la bouteille avant de reprendre », juge-t-il, avec une lucidité qui l’honore, avant d’indiquer qu’il « s’inscrira dans la tradition de ceux qui l’ont précédé ». Pas de révolution donc mais une belle continuité !