Le Pôle immobilier pour accompagner vos projets

Espace de rencontres privilégié entre particuliers et professionnels de l’immobilier, ce pôle regroupe une trentaine d’exposants : constructeurs, promoteurs, agences immobilières, conseillers en gestion de patrimoine, établissements de financement (banques, assurances, courtiers)…

Leur objectif : aider les particuliers dans la réalisation de leurs projets immobiliers, qu’il s’agisse de faire construire leur résidence principale, d’acheter, de choisir du neuf ou de

l’ancien, de découvrir les programmes en cours, de connaître les aides financières et les différentes solutions de financement, d’identifier les meilleurs investissements, les dispositifs fiscaux les plus avantageux…

2018 : un nouveau millésime record pour l’immobilier ancien

Avec 965 000 ventes en 2018, l’activité s’est maintenue à ses sommets (+ 0,3% par rapport à 2017). En trois ans, ce sont 170 000 transactions supplémentaires qui ont été finalisées. Le taux de rotation est resté aussi élevé que lors de la période record du début des années 20000. Les taux historiquement bas ont certainement motivé les ménages pour passer à l’acte. Les prix, quant à eux, ont augmenté de 2,7 % dans la France entière contre 4,2 % en 2017 mais avec de fortes disparités, d’abord entre types de biens, ensuite entre Paris, l’Ile de France et le reste du territoire. En Côte-d’Or, il y a eu autour de 7 000 transactions.

(Source : FNAIM)

Perspectives du marché résidentiel en 2019

Dans ce contexte, même si le pouvoir d’achat immobilier devrait rester supérieur à la moyenne historique de ces dernières années, une inflexion du marché est à prévoir. Trois voyants devront être particulièrement surveillés en 2019 : les taux d’intérêt, la confiance des ménages et le niveau de l’emploi (source : FNAIM).

Les marchés du bâtiment : un bon niveau d’activité en 2018…

Avec près de 5,0 % en volume sur 2017, le bâtiment affiche une croissance de 2,3 % de son activité en 2018. En détail, le logement neuf ralentit fortement à + 2,8 % compte tenu des premiers effets du décrochage des mises en chantier qui s’établissent à 404 000 unités contre 428 000 il y a un an. A l’inverse, le non résidentiel neuf (locaux professionnels) accélère à + 7,4 %, notamment grâce aux segments des bureaux et des bâtiments administratifs en fortes progressions respectives de 11,9 % et 9,1 %. Enfin, l’amélioration-entretien, qui compte pour plus de la moitié de l’activité, s’affiche en petite hausse de 0,8 %, mais avec des disparités prononcées entre le logement, en progression de 1,5% et le non résidentiel en retrait de 0,3 %. 30 000 postes ont été créés par les entreprises du bâtiment en 2018. Globalement, la construction ressort comme le secteur le plus dynamique cette année, qui plus est avec une présence sur tout le territoire (source : FFB).

… mais recul en vue en 2019

En 2019, le bâtiment devrait connaître un atterrissage à – 0,5 % en volume, résultant d’un premier semestre encore bien orienté mais d’un second en repli. Ce retournement de tendance sera dû au recul de 4,5 % du marché du logement neuf, les ouvertures de chantier poursuivant leur repli à rythme inchangé pour s’établir aux environ de 377 000 logements. S’agissant des autres grands segments, ils verront leur activité encore progresser, mais à des rythmes moindres, soit + 3,0 % pour le non résidentiel neuf et + 0,5 % pour l’amélioration- entretien, ce dernier segment bénéficiant notamment de la réintégration du remplacement des fenêtres à simple vitrage dans le champ du CITE (source : FFB).

Logement ancien : un nouveau dispositif d’aide fiscale à l’investissement locatif

Afin d’aider les investisseurs bailleurs à rénover des logements anciens dans les centres- villes, un nouveau dispositif d’aide fiscale est entré en vigueur au 1er janvier 2019 pour deux ans : l’amendement Denormandie.

Adopté dans le cadre du Projet de loi de finances pour 2019, il vise à encourager les travaux de rénovation dans des zones où les logements sont vides ou en mauvais état.

En pratique, l’aide fiscale s’adresse aux investisseurs qui souhaitent acheter un bien existant pour le mettre en location. Elle sera octroyée « à condition de réaliser un montant de travaux représentant 25% du total de l’opération, ils pourront déduire de leurs impôts sur le revenu entre 12 et 21% de leur investissement, selon qu’ils loueront leur bien pendant six, neuf ou 12 ans ». Le montant des travaux réalisés est plafonné à 300 000 €.

Le dispositif Denormandie est éligible dans les 222 communes du programme « Action cœur de ville » ainsi que dans les communes signataires d’une opération de revitalisation du territoire (ORT), dispositif introduit par la loi Elan.