Centre Georges-François Leclerc : Une prescription de taille

Le directeur Charles Coutant a détaillé un projet de taille pour le Centre Georges-François-Leclerc durant les 5 prochaines années. Un Plan relevant nombre de défis et qui fera un peu plus de ce Centre une référence nationale et mondiale.

Est-il encore nécessaire de rappeler l’excellence du Centre Georges-François-Leclerc et des équipes qui le composent ? La question ne se pose même plus tellement les sempiternels classements des hôpitaux, chaque année, confirme que cet établissement fait partie des meilleurs pour le traitement des cancers, et, notamment, de celui du sein, pour lequel il représente le centre de référence en Bourgogne Franche-Comté.

Il compte 835 salariés – dont 128 médecins et 85 personnes dédiées à la recherche –, un nombre qui a doublé sur ces 10 dernières années. Et il a accueilli 22 729 patients en 2018, dont 6 494 nouveaux, soit une activité elle aussi également en forte hausse. Son budget 2018 était de 95 M€ (dont 10 M€ consacrés à la recherche), alors qu’il n’était que de 74 M€ cinq ans en plus tôt). Il fut le 3e centre français à proposer un TEP-TDM numérique (cela permet d’obtenir des images plus précises tout en garantissant davantage de sécurité ainsi qu’un meilleur confort au patient)…

Nous pourrions continuer longtemps cet état des lieux montrant, si besoin était, le rôle majeur joué par cet établissement dans l’univers de la santé. Et celui-ci devrait encore être renforcé, eu égard au Projet d’établissement 2019-2023 dévoilé par son directeur, le professeur Charles Coutant.

Humanisme et éthique

Aux côtés d’Alain Lalié, directeur général adjoint et entouré d’une importante équipe médicale (1), celui-ci a détaillé les orientations stratégiques destinées à relever 5 défis d’envergure : « le défi médical et scientifique (suivre et anticiper les évolutions des activités de soins et de recherche en cancérologie); le défi sociétal (réduction des inégalités territoriales et économiques d’accès aux soins); le défi lié à la reconfiguration de l’offre de soins (parcours efficient et coopération de tous les acteurs); le défi inhérent à l’explosion des moyens informatiques (patient connecté, e-santé, big data…); le défi d’une gestion rigoureuse et maîtrisée des ressources ».

Un vaste programme qui passera à la fois par « une approche transversale, collégiale et pluri-professionnelle du processus de soins mais aussi par une approche de la pathologie cancéreuse non seulement dans sa dimension médicale et scientifique mais aussi dans une dynamique humaniste, sociale et éthique ! » Ajoutons à cela « un esprit d’entreprise qui fait de chaque salarié, quelle que soit sa fonction, un élément essentiel et reconnu du dispositif ». Pour preuve, avant la presse, le Projet d’établissement avait été présenté à l’ensemble des salariés… Les maîtres-mots de cette conférence médicale pas comme les autres ont ainsi été : « le meilleur pour les patients, l’égalité des chances, la prise en charge hors les murs, la télémédecine, le rayonnement scientifique, le positionnement universitaire, le patient-acteur de sa prise en charge, le soutien aux aidants… »  Et la liste des prescriptions est loin d’être exhaustive.

L’accueil d’un IRM Linac

Charles Coutant, qui, rappelons-le, opère régulièrement à Sens afin d’apporter sa pierre à la lutte contre les inégalités territoriales en matière de soin, a ainsi dessiné l’avenir, encore plus pertinent, du Centre Leclerc. Un avenir proche qui passe aussi par la construction d’une extension de 6000 m2 (voir encadré) mais également par l’accueil d’un IRM Linac pour les premiers traitements (15 établissements en sont seulement dotés aujourd’hui dans le monde !). Pour ce Projet d’établissement, un plan d’investissements d’un peu plus de 40 M€ a été récemment adopté par le conseil d’administration.

N’en déplaise au célèbre Dijonnais Jacques-Bénigne Bossuet, qui nous a laissé cette citation, « la santé dépend plus des précautions que des médecins » (c’était au XVIIe siècle !), le Centre Leclerc, avec ses médecins… et l’ensemble de ses salariés, a décidé de faire encore plus pour la santé… de tous.

Camille Gablo

(1) Dr Christine Dorléan, Jean Fraisse, Laurent Arnould, Gilles Truc, Bruno Coudert

 

Un nouveau bâtiment de 6 étages

Les locaux n’étant plus adaptés à la croissance des activités, le Centre Leclerc se dotera d’une extension qui prendra la forme d’un bâtiment de 6 étages et de 6000 m2. Cette construction permettra de proposer 36 lits supplémentaires qui viendront s’ajouter aux 194 existants aujourd’hui (rappelons que 80% des patients sont pris en charge de façon ambulatoire). Six à huit chambres-appartements destinés à accueillir, dans les meilleures conditions, les familles des patients sont aussi programmées. Tout comme un pôle autour des soins support visant à regrouper sur un même lieu l’ensemble des spécialités… Les travaux devraient débuter à l’automne.

Vous pouvez aider le Centre Leclerc en participant au dîner de charité

Si vous souhaitez apporter votre pierre à la recherche contre le cancer, vous le pouvez. Pour la sixième année consécutive, le Centre Georges-François-Leclerc organise un dîner de charité. Ce rendez-vous d’envergure, qui a, notamment, pour objectif de sensibiliser les entreprises locales ainsi que les particuliers à la lutte contre ce fléau, se déroulera le mercredi 3 avril, au palais des Congrès de Dijon. « Notre raison d’ être ensemble »… tel est l’intitulé de cette soirée dont les fonds récoltés bénéficieront aux projets EXOMA et FMISO, qui développent des recherches sur le profil génétique et sur l’imagerie moléculaire des tumeurs pour une personnalisation toujours plus poussée des traitements en oncologie médicale et radiothérapique.

« Dans un contexte budgétaire de plus en plus contraignant, impliquant la maîtrise des dépenses de santé, l’établissement doit répondre aux besoins d’investissements nécessaires au maintien de son niveau d’excellence », précise la direction du Centre Leclerc, avant de poursuivre : « Dons, donations et legs sont des ressources complémentaires indispensables au financement des activités de recherche, missions et équipements ». La participation à ce dîner de charité est fixée à 240 € la place (en individuel), 225 € la place (par table de 8 ou 10 personnes). Rappelons également que tout don fait l’objet d’une défiscalisation à hauteur de 66% pour les particuliers, 60% pour les entreprises.

Si vous souhaitez vous inscrire à ce dîner de charité : www.cgfl.fr (paiement sécurisé)

Pour plus de renseignements, contactez Carole Diolot, directrice de la communication et du mécénat : tél. 03.80.73.75.54; communication@cgfl.fr