François-André Allaert : « Je suis fier de vendre la marque ‘‘ Dijon ’’ »

 

Dijon l’Hebdo :Dijon Développement a laissé place à Dijon Métropole Développement. Qu’est-ce que ça change sur le fond ?

François-André Allaert :« Dijon Métropole Développement a subi une évolution comme la Métropole qui a pris ses marques dans ses nouvelles attributions économiques. Notre structure s’est réorientée vers une nouvelle stratégie : le devoir et la charge d’assurer la prospection, urbi et orbi, des sociétés susceptibles de s’installer à Dijon. »

DLH : Quelle que soit l’activité ?

F-A. A : « Bien sûr mais également en direction des trois axes mis en place voici plus de quatre ans, à savoir la santé, l’alimentation et le numérique. Trois axes qui se potentialisent. Je prendrai pour exemple la Foodtech qui est l’alliance de l’alimentation et du numérique ou encore des objets connectés, notamment au travers du colloque que nous organisons chaque année. »

DLH : Quels sont les arguments que vous utilisez pour convaincre, séduire, les entreprises de s’installer sur la Métropole ?

F.-A. A : « Nous sommes en phase de recrutement de nouveaux collaborateurs qui auront la charge de cette prospection. Des collaborateurs, que je désigne volontairement comme des commerciaux, qui auront la chance d’avoir un bel outil à vendre, avec de grands avantages. Le premier, c’est notre localisation qui bénéficie de tous les axes de communication qu’ils soient routiers, ferroviaires mais aussi d’aviation d’affaires car je maintiens que ce mode de transport est utile. Ensuite, c’est la qualité de vie à Dijon. C’est un tropisme différent d’il y a 20 ans. Aujourd’hui, les nouvelles générations, surtout dans les domaines de haute technologie, sont motivées évidemment par la valeur salariale des postes mais aussi et surtout la qualité de vie qui entoure leur métier. Venir à son travail en 15 / 20 minutes, c’est bien plus incitatif que l’heure et demie souvent nécessaire à Paris. Autre élément déterminant, Dijon offre aussi la possibilité de trouver des compétences en adéquation avec les besoins des entreprises. L’emploi du conjoint est aussi une préoccupation que l’on s’efforce de prendre en compte de manière efficace tout comme la recherche de crèches ou de logements. Je suis ravi de voir que le MEDEF travaille aussi désormais dans ce sens. »

DLH : Comment faire savoir efficacement cette capacité d’accueillir ?

F.-A. A : « Par une présence dans les salons professionnels. Il nous faut être présent sur tous les grands événements nationaux. Par exemple, nous sommes allés tout récemment au SIAL avec les services économiques de la ville. Nous avons même offert à l’ensemble de nos adhérents la possibilité de se joindre à nous sur le stand pour la promotion de leurs activités. N’oublions pas que l’économie draine aussi le tourisme.

Nous avons pour mission de vendre la ville, sa Métropole, sess compétences, sa qualité de vie, ses infrastructures. Plus il y a de gens qui connaissent et apprécient Dijon, plus il y a de gens qui viennent s’y installer. Nous attendons prochainement l’arrivée d’une belle entreprise. »

DLH : Laquelle ?

F.-A. A :C’est encore prématuré d’en parler. Sachez qu’elle vient de Suisse… »

Propos recueillis par Jean-Louis Pierre