Le BHV est cet établissement à l’angle entre la rue Vauban et la place de la Libération. Longtemps délaissé, il a trouvé preneurs il y a un an grâce à trois amis, et retrouvé son dynamisme.
Très bien située en face de l’Hôtel de Ville, la brasserie dévoile plusieurs facettes : terrasse ouverte sur la très belle place de la Libération, fauteuils au calme rue Vauban, grande salle au rez-de-chaussée et pièce plus intime à l’étage ; le BHV est idéal à toute heure et ça tombe bien puisque la brasserie ouvre toute la journée. Petit déjeuner, boisson ou repas, la carte est simple mais complète et change à chaque saison.
« Nous avons une clientèle d’habitués, nous voulons donc éviter de lasser et puis le personnel a besoin de changement aussi, nous sommes 7 à travailler entre la cuisine et le service et je tiens à ce que l’ambiance soit bonne et les conditions de travail optimales. Le renouvellement en est l’un des ingrédients », précise Quentin Decruyenaere, l’un des trois associés.
Orienté vers les spécialités bourguignonnes mais pas seulement, le restaurant propose des œufs en meurette, des escargots ou un suprême de poulet façon Gaston Gérard mais aussi le burger BHV, des wok de poulet et légumes ou une bavette Aloyau Angus. Un mélange souhaité jusque dans la décoration car à l’intérieur se côtoient moulures au plafond et banquettes, lustre ancien et chaises design.
« J’ai voulu quelque chose de chaleureux mais aussi très simple, comme nous ». Nous c’est Quentin et ses deux amis, Joëlle Michel et Laurent Cote, avec qui il a racheté le local dijonnais. Les trois sont issus de la restauration, Quentin était serveur à la Comédie pendant ses études d’éco-gestion à la fac de Dijon tandis que Joëlle et Laurent tenait un restaurant à Tignes.
Le défi est donc relevé pour le trio qui ne souhaite que poursuivre cette lancée et « être toujours ce même lieu accueillant dans 50 ans »…
Caroline Cauwe