Depuis mardi 29 mai, L’Édito nouvelle génération a ouvert ses portes place Darcy après une longue période de travaux. Une visite s’impose…
« On casse tout et on recommence » … Voici qui pourrait résumer ce qui est arrivé à L’Édito durant ces derniers mois. Trois mois de travaux qui ont consisté à repartir de zéro en ne gardant que les murs pour s’agrandir et redonner un peu de fraîcheur à l’établissement de la place Darcy. Un coup de neuf commandité par la Holding rémoise RD Finance qui administre l’établissement dirigé par Jean-Louis Martin. « Lorsque nous avons racheté La Concorde en 2010, l’établissement vieux de 150 ans réalisait 2,5 millions d’euros de chiffre d’affaires et les derniers travaux d’aménagement dataient de 1974 », nous explique Eric Dujourdhui, président – directeur général de la Holding. Toutefois, un besoin de s’agrandir est devenu comme une évidence face à la croissance de l’activité qui a doublé en huit ans pour atteindre en 2017 un chiffre d’affaires de 5 millions d’euros.
Une cuisine flambant neuve
C’est donc une nouvelle version de L’Édito qui a ouvert ses portes mardi 29 mai après trois mois de travaux et deux millions d’euros investis. « Le plus gros changement se trouve en cuisines, où, grâce au rachat de la boutique Les Jolies Lilloises accolée à L’Édito, nous avons pu gagner en surface et en organisation », confie Jean-Louis Martin, directeur d’exploitation de L’Édito. En effet, de 90 mètres carrés, la surface des cuisines est passée à 150 mètres carrés. Près de 500 000 euros y ont été investis, les plans de travail ont totalement été repensés et rééquipés en matériel neuf.
Côté salle, l’aménagement et la décoration ont changé. Que ce soit au rez-de-chaussée ou à l’étage, l’espace a été repensé de sorte à donner plus d’intimité aux clients. Exit le rouge et les couleurs chaudes, le choix du décorateur Franck Galliaerde s’est porté sur des couleurs plus claires. La dominance reste au style industriel et au noir des poutres, mais des à-plats de bleu, de gris et de blanc viennent rafraîchir le tout.
Ambiance grands quotidiens new-yorkais
« On a voulu garder ce côté édito, mais partir plus sur une ambiance grands quotidiens new-yorkais, avec un petit hommage au Daily Planet de l’univers Superman par le globe qui nous sert d’enseigne au-dessus du bar », fait remarquer le directeur de l’établissement. En salles, la capacité a été montée à 200 couverts et 110 en terrasse. En cuisines, le chef Yannick Morisot et son équipe ont revu la carte. Une carte qui en somme ne change guère si ce n’est qu’elle s’améliore. La nouveauté ? Les Poke Bowl, une nouvelle tendance healthy venue d’Hawaï qui consiste en un bol de produits sains… Ici, le riz parfumé sert de base à trois recettes qui diffèrent selon les goûts, avec toujours un poisson ou un crustacé, des fruits et des légumes.
Antonin Tabard