Jeanne Vernay

 

Un mariage en chocolat

Depuis quelques jours, tous les passants s’arrêtent pour admirer la vitrine de la Pâtisserie Mourot, rue Chabot Charny. Sylviane Mourot-Devos, seule femme à Dijon à sculpter le chocolat, s’est lancée dans un projet des plus ambitieux : la confection d’une robe de mariée entièrement en chocolat. Il lui aura fallu des dizaines d’heures de travail et plus de cinq kilos de chocolat pour réaliser cette œuvre gourmande, digne d’un conte de fée. Couverte de strass et de fleurs, accompagnée de son chapeau et de son voile, cette robe laisse rêveuse…

 

 

Mais que fait la police ?

Un secteur qui ne connaît pas la crise, c’est celui des pickpockets. Drôlement organisé d’ailleurs, à vous d’en juger ! Avec une amie, j’emprunte le Tram T1 à la station Godrans. Là, trois individus – dont deux du genre baraqués – nous bousculent et nous empêchent d’avancer plus à l’avant. Leur manège continuera jusqu’à République, ou l’un des membres du trio – signe distinctif chemise « fleurs vertes » – descend. Les deux autres persistent dans leur manège dérangeant, jusqu’à ce que l’un d’eux descende à la station suivante. Reste donc le troisième quidam qui nous quittera à l’arrêt Poincaré. Et c’est à ce moment-là que nous découvrons le pot-aux-roses : nous avons été délestées de nos portefeuilles ; le trio s’est même offert une prime de … risque en nous faisant main basse sur nos lunettes de soleil.

Que faire, il est 7 heures passées ? Nous filons Place Suquet au commissariat de Police qui est fermé et ne reçoit plus aucun client ( !?). Conséquence, il nous reste le téléphone pour joindre les forces de l’ordre. Et là, notre affaire tourne à la grosse farce : après que l’agent de service nous ait demandé de relater en large et en travers les séquences de notre mésaventure, eh bien arrive cette stupéfiante réponse : « De toutes façons, c’est trop tard pour qu’on intervienne ». Et alors, à quoi servent les patrouilles chargées de la sécurité de tous et de chacun dans les rues de notre bonne ville ?

 

Indigestion de prunes

Ouille-ouille, Divia, ça ne pardonne pas ! Et je viens encore d’avoir un topic, alors que j’étais pleine de bonne volonté. Seulement, oui seulement, j’étais terriblement à la bourre : j’étais attendu au bureau pour une réunion avec mon patron ! Bref, je me gare vite-fait et j’arrive en coup de vent dans ma boite et je dis que je reviens d’ici à deux secondes, le temps de retourner auprès de monseigneur l’horodateur pour m’acquitter du stationnement … Hélas, les agents Divia avaient surgi de leur planque derrière une grosse camionnette et étaient en train de m’aligner. J’ai eu beau plaider ma bonne volonté, je me suis heurtée à leur intransigeance.

 

Ciel bleu

Il y a des jours où le soleil brille, en dépit de tout, et vous donne à penser qu’il y a des commerçants dijonnais vraiment sympas. L’an dernier, je m’étais achetée une paire de lunettes de soleil faite à Hawaï, chez Optic 2000, rue de la Liberté. Ne voilà-t-il pas qu’un beau jour, en retirant ladite paire de son étui, je me rends compte qu’une branche est cassée. Je me précipite au magasin, et suis accueillie par une jeune femme qui téléphone aussitôt pour voir si la pièce est disponible. Une fois le téléphone reposé, elle m’assure que je vais être rapidement dépannée. Elle me propose dans la foulée de  bricoler la branche défaillante, afin que je puisse malgré tout faire usage de mes lunettes. Deux jours plus tard, un e-mail d’Optic 2000 me prévient : la commande est arrivée. Et, comme une bonne surprise en cache souvent une autre – contrairement aux… trains actuellement – j’apprends que je n’ai rien à régler : le magasin a fait jouer la garantie. Voilà ce que j’appelle un service-clients efficace. Bref, ce jour-là, le temps était tristounet mais ça m’a mis du ciel bleu dans la tête.

 

Par ici la bonne adresse

J’adore me balader dans le quartier Godrans-Musette. Une nouvelle fois, j’ai eu le plaisir à la galerie Notre-Dame de découvrir les créations de bijoux fantaisie, les écharpes en soie ainsi que des lampes d’intérieur réalisées par de jeunes créateurs ou créatrices. Les prix sont très attractifs. Et j’ai toujours  la certitude d’acquérir un modèle inédit qui contribuera à la spécificité de mon charme !!! Je sais-je sais, je manque parfois de modestie ! Mais, il faut travailler la confiance en soi, par les temps qui courent.

 

Bain de culture

Ce qui est chouette à Dijon, c’est de pouvoir effectuer en un tour de main ses achats en fruits et légumes aux Halles et ramasser un bouquet garni de sarriette culturelle aux Bains du Nord, 16 rue Quentin.  La nouvelle exposition du FRAC Bourgogne s’intitule à la manière de Michel Foucault : « Des espaces autres – saison 1» . Les œuvres exposées dans cette annexe du Consortium  offrent l’opportunité de découvrir – ou redécouvrir –des champs d’intervention artistiques multidirectionnels. On y trouve des univers créatifs différents, associés dans des mises en scènes « d’espace des frictions et des fictions », pour reprendre l’expression des organisateurs de cette rétrospective organisée autour d’œuvres de Vito Acconci, Chris Burden et de Didier Marcel, John Armleder, Robert Bittenbender, Chris Burden, Peter Garfield, Imi Knoebel, Didier Marcel, Günter Umberg, Jacques Villeglé, Meg Webster. Au total, neuf grands artistes. (Horaires : mercredi, jeudi, vendredi et dimanche de 14h30 à 18h – samedi de 11h à 13h – de 14h à 18h, jusqu’au 16 septembre).

 

 Sortilèges d’un salon de thé

Au fond de la cour du bel hôtel particulier au 9 rue Charrue, allez paresser dans le bistrot-salon de thé précieusement nommée « Urbanités ». Le lieu est adorablement chic, la déco à la fois sobre et malicieuse, et le responsable pétri d’humour et courtois. On peut même y grignoter à midi : tout est d’une qualité extrême, présenté avec raffinement et fait maison. Les prix sont abordables et la musique distillée en mode douceur. Vous l’avez compris : ici, tout est de bon ton ! Du mardi au samedi de 8 h à 2 0h.