Une affaire cousue de fil blanc
Le petit marché cour de la gare du jeudi soir est bien rentré dans les mœurs ; il est fréquenté soit par les habitants du quartier soit par les nombreux côte-d’oriens qui empruntent le train – enfin quand la grève ne s’en mêle pas. Petit « hic » : on y trouve uniquement des produits locaux de qualité, mais il n’empêche que le prix du pain à l’ancienne, comme celui des légumes, des fruits, des bocaux de miel ou de confiture demeure assez élevé, loin d’être à la portée de tous. En revanche, et c’est là une initiative heureuse, le CFA de La Noue y installe régulièrement une fourgonnette, véritable atelier itinérant de couture où l’on peut déposer des vêtements nécessitant des retouches. La compétence des femmes qui sont responsables de cette activité résulte de la formation continue ou du dispositif d’insertion instaurés par le CFA, durant vingt-quatre mois. Et le point fort de cette fourgonnette, c’est que nos couturières maîtrisent non seulement la couture, mais elles réservent à la clientèle un accueil courtois. Quant aux tarifs, ils sont très raisonnables. Voilà qui vaut le coup de le faire savoir, d’autant qu’il arrive que certains mardis matin, et ce, dès 7 h 30, la fourgonnette du CFA de La Noue propose ses services aux usagers du train et autres…
Une vie de chien pour les humains
Je n’ai rien contre les chiens, même si je porte un amour immodéré aux chats dont l’élégance et l’esprit d’indépendance me fascinent. Revenons à nos moutons, dont le troupeau est constitué… de chiens dijonnais citadins, dont, hélas, les maîtres sont loin d’avoir un comportement urbain. C’est inadmissible, car la ville a installé depuis belle lurette des dispositifs conçus pour éviter toute déjection sur nos trottoirs, comme dans nos rues ! Bref, il s’agit de l’un des maux de notre société que l’on pourrait éviter, si… Que diantre, nous vivons dans une cité classée au patrimoine de l’Unesco ! Quelle image donnons-nous aux touristes ? Dernière remarque que me signale ma cousine : elle vit dans un immeuble, où sévit un vieux caniche qui a assez de souffle pour aboyer des heures en l’absence de ses maîtres. C’est carrément difficile à supporter pour tous les occupants dudit immeuble qui attendent avec impatience que le dieu Cerbère rappelle la bestiole au paradis des 4 pattes.
Coin du Miroir à l’arrêt
Aille-aille ! La pendule, qui vient d’être réinstallée après son accident de la circulation à l’angle de la rue de Liberté et de celle des Godrans a cessé brutalement de marquer les heures. Depuis 15 jours, ses aiguilles sont paralysées. De quoi rendre marris bien des Dijonnais, fort attachés à cette belle horloge du siècle dernier. Vite-vite un réparateur pour la remettre dans la marche du temps.
Foutaises et peau de banane
Non, mais où va-t-on ? D’un côté, on nous annonce dans un climat d’autosatisfaction totale que nous consommons de plus en plus de produits issus du commerce équitable. Un chiffre parlant : la France, l’an dernier, en a consommé autant que l’ensemble de la planète il y a 10 ans. La banane arriverait même en tête, si l’on s’en tient au strict plan de notre alimentation. Bravo, allez-vous dire. Eh bien, vous auriez tort… Bigrement tort, car, parallèlement on assiste à une explosion du tourisme sous les tropiques et, là, c’est un beau gâchis. Vous voulez un exemple ? Les séjours aux Maldives, où l’industrie hôtelière n’a pas hésité à dédier une île de 7 km de long et 200 mètres de large à l’entassement de millions de tonnes de déchets générés par nos séjours dits de détente et de relaxation. Pour rentabiliser cette île-poubelle à 10 km des hôtels les plus prisés, on y a construit une prison ainsi que des baraquements pour les travailleurs-éboueurs – pauvres hères indous ou philippins – qui s’acharnent à juguler les déchets de touristes, dont la prise de conscience tiendrait dans un bikini-confetti. A méditer ? Qu’en pensent les concepteurs de Max Havelaar ?
Noir c’est noir
On parlera encore longtemps de ce 1er mai 2018 et des séquelles qu’il va laisser dans le paysage politique ainsi que syndical. Non qu’il ait fait le plein de manifestants, comme chacun le sait. La CFDT avait d’ailleurs anticipé sur l’échec des défilés, au point de ne pas participer et de projeter à la place un film pour ses adhérents et sympathisants de Paris. C’est dire le manque de répondant que l’on constate chez les militants de base ou dans ce qui reste des classes ouvrières. C’est à se demander quand la CGT s’alignera sur la position de retrait observée prudemment par la CFDT et conviera à une revue de gambettes au Moulin Rouge, le bien-nommé ! Qu’il soit désormais permis de s’interroger sur l’avenir des syndicats français explosés par le système régalien Macron. Qu’il soit également permis de s’interroger sur le symbole du 1er mai. Est-il encore vivant ? Les clochettes du muguet sonnent-elles aujourd’hui le glas ?
Mais revenons aux cohortes cuirassées « Black Bloc » placées à l’avant de cette manif sur le pont d’Austerlitz. Là, on n’est plus dans le domaine de la représentation sociale ni dans la symbolique de la Fête du Travail. On est face à des tacticiens patentés de la guérilla urbaine, apôtres noirs de l’acte gratuit à la manière du Lafcadio de Gide. Ces gens-là, on les avait vus en Allemagne dans les années 80, puis dans les manifs anti-G20, avec pour seul credo : saccager les rues, les commerces, les banques dans l’unique but de créer le chaos dans le pays. C’est navrant. Infiniment navrant. Mais, vu la médiatisation faite autour de ce sinistre orchestré par les « Black Bloc », je m’autorise à demander si cela ne vient pas fort à propos pour permettre à la CGT ainsi qu’à Martinez de sauver la face, très momentanément d’ailleurs…
Pour les fans de bières
Il y a des adresses que j’aime bien partager. En voici une : « Côte et Frais ». Mon mari a organisé ce dimanche un barbecue avec quelques uns de ses collègues. Pour l’occasion, il m’a confié une mission : trouver de bonnes bières. Fort d’une recommandation d’un couple d’amis, j’ai découvert « Côte et Frais » au numero 65 de la rue Chabot Charny, à Dijon. Un lieu unique au centre ville tenu par Yoann qui a su m’apporter un conseil avisé parmi ses 3000 bières de brasseurs. J’y ai trouvé mon bonheur et je suis même repartie avec deux bières bien fraîches que nous avons testées quelques instants plus tard à la maison. Et mon mari a apprécié…
Et si on allait faire un tour à la ferme
19 et 20 mai : un week end qu’il faut absolument noter sur vos agendas. La ferme du Breuil, à Fenay, organise ses portes ouvertes. Direction le sud de Dijon donc pour vivre un délicieux moment campagnard. Au menu : producteurs locaux, vigneron du cru, cueillette, vente de légumes et, pour agrémenter le tout, buvette, tombola et animations pour les plus petits.
Ferme Le Breuil. 24 rue des Chènevières, à Chevigny. Hameau de Fenay.
Et si on allait faire un tour à la ferme
19 et 20 mai : un week end qu’il faut absolument noter sur vos agendas. La ferme du Breuil, à Fenay, organise ses
portes ouvertes. Direction le sud de Dijon donc pour vivre un délicieux moment campagnard. Au menu : producteurs locaux, vigneron du cru, cueillette, vente de légumes et, pour agrémenter le tout, buvette, tombola et animations pour les plus petits.
Ferme Le Breuil. 24 rue des Chènevières, à Chevigny. Hameau de Fenay.
Je répare, tu répares…
Dijon métropole et la Chambre de Métiers et de l’Artisanat proposent la cinquième édition du « Village de la réparation », samedi 12 mai, dans le cadre de la « Braderie de printemps » organisée par la fédération de commerçants Shop in Dijon. Les habitants sont invités à apporter un objet à restaurer, à réparer ou à dépanner (clés de voiture, ordinateurs, télécommandes ou textiles) aux artisans présents sur le village installé place Darcy de 10 à 18 heures. Techniciens et réparateurs spécialisés, cordonnier, tapissier décorateur ou couturière, montreront qu’une multitude d’objets se réparent.