L’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) et la ville de Dijon organisent la deuxième édition des Internationales de Dijon, le samedi 24 mars 2018 de 9 h à 17 h 30.
L’importance croissante des facteurs géopolitiques, l’interpénétration toujours plus grande des échelons régionaux, nationaux et internationaux, rendent plus nécessaire l’information du grand public sur ces sujets. C’est avec cette ambition que l’IRIS, think tank français reconnu sur la scène nationale et internationale, et la ville de Dijon qui s’est depuis de nombreuses années engagée dans une forte dynamique internationale et citoyenne, se sont associés pour proposer ce rendez-vous annuel. Explications avec Sladana Zivkovic, adjointe au maire de Dijon et vice-présidente de la Métropole, en charge des questions internationales.
Dijon l’Hebdo : Qu’est-ce qui vous motive à organiser une telle manifestation. Ne craignez-vous pas d’être redondant avec tout ce qu’écrit la presse spécialisée ?
Sladana Zivkovic : « Justement non. Il existe à Dijon, et il faut s’en réjouir, des travaux de recherche, des colloques très pointus, des conférences à Sciences Po… qui font rayonner la ville, certes, mais qui touchent avant tout des publics très avertis. Le concept des Internationales, c’est d’ouvrir gratuitement débats et échanges à tous les publics avec des intervenants qui ont une renommée qui dépasse souvent le cadre de nos frontières. L’international et la géopolitique intéressent énormément de monde. C’est une façon d’allier géopolitique et démocratie participative.
Cela participe aussi à la démocratisation de la culture. Et vous noterez que les questions posées, pleines de bon sens, dans les différents ateliers, sont celles que tout le monde se pose. Les défis mondiaux rejoignent aussi nos préoccupations quotidiennes. »
DLH : Comment s’organisera cette journée du 24 mars ?
S. Z : « Cette deuxième édition est placée sous le thème de « La France dans le monde » et traitera des enjeux internationaux en interrogeant quatre parties du globe, déterminantes sur la scène géostratégique : La Chine : une émergence pacifique ? ; La Russie : partenaire ou menace ? ; Faut-il avoir peur de Donald Trump ? ; L’Europe : un nouveau départ ?
Tout au long de cette journée, femmes et hommes politiques, chercheurs, professeurs, personnalités de la société civile, journalistes, porteront leurs points de vue et débattront avec le public, d’une manière simple et efficace, sans esprit partisan, pour expliquer au mieux la géopolitique au grand public. Il est intéressant de noter que c’est la première fois en France que l’IRIS travaille de cette façon. »
DLH : Et cette journée n’oublie pas, non plus, les établissements d’enseignement supérieur de Dijon ?
S. Z : « Ils seront effectivement bien présents avec l’Université et son Centre de recherche et d’étude en droit et Science Politique (CREDESPO) et Sciences Po Dijon. »
Propos recueillis par Jean-Louis Pierre
