En ce temps-là, cher lecteur, Maximilien de Béthune, plus connu sous le nom de duc de Sully, le fol de l’époque, répétait à qui voulait l’entendre que « Pâturages et labourage étaient les deux mamelles de la France ». Depuis, tout est allé de mal en pis et réciproquement.
C’est ainsi qu’apparut quelques siècles plus tard « l’Homo Lactalis », sorte d’homme de Craon-magnon et descendant direct de « l’Homo Sanguineus » rendu célèbre par la fameuse affaire du sang qu’on t’a miné. « L’Homo Lactalis » a colonisé une partie de la Mayenne et se caractérise pour son aversion à l’encontre des couches-culottes qu’il ne supporte pas : c’est donc cette allergie qui le contraint à inonder le marché de lait… qu’on t’a miné. En outre, sa religion primitive lui interdisant formellement de pratiquer le « coïtus interruptus », il demeure incapable ensuite de se retirer du marché.
« L’Homo Lactalis » s’est marié en la cathédrale Notre-Dame de la Grande Distribution avec « Salmonella », qui n’est autre que la fille d’un vétérinaire américain, Daniel Elmer Salmon. Ce jour-là, la nef ne suffit pas pour contenir les nombreux invités parmi lesquels on distingua les couples Auchancre, Sphinctermarché, Carrefourbe, Cacasino, Chicora, Le Clair-Obscur, Superurgent, etc. Salmonella tomba rapidement enceinte et décida d’allaiter sa progéniture, mais par générosité les jeunes mariés décidèrent, à grand renfort de tire-lait, de nourrir aussi les poupons des autres : les fées de la Grande Distribution leur offrirent alors un merveilleux cadeaux de noces : un litre de lait de Salmonella au même prix qu’un litre de lait normal. Les Sphinctermarché firent un geste digne des enfoirés en ajoutant au lait un pot de Nutella soldé à 1,41 euro.
Tu vois, cher lecteur, inutile d’adopter un comportement infantile en te bourrant de glyphosates : bois du lait et de l’huile de palme ! Ça fait le même effet, dit-on.
Alceste