Doudounes en solde
Les périodes de soldes sont révolues, mais elles se perpétuent sous les vocables de « promo », de « prix ronds ». Profitez-en pour faire des achats judicieux et … chaleureux : pas mal de boutiques du centre-ville, tout comme de la Toison d’or bradent manteaux ou doudounes à 70%. Bref, le duvet se fait léger-léger.
Enfin, un peu de piquant au quotidien, la belle boutique Maille de la rue de la Liberté propose tout un stock de moutardes à 50%. Du jamais vu ! Quant aux rares magasins, où l’on vend de la vaisselle en ville, ainsi que tout ce qui a trait à l’art de la table ou aux articles dits de « cuisinerie », là encore, il y a d’excellentes affaires à réaliser.
Ca ne tourne pas rond…
Voilà déjà quelque temps que les choses ne tournent plus très rond au Centre hospitalier spécialisé de La Chartreuse à Dijon. Au-delà du profond malaise qui touche le personnel, la perspective de fermer 25 lits d’hospitalisation complète en psychiatrie a, cette fois, fait réagir Elisabeth Beau, directrice générale du CHU Dijon Bourgogne. Dans un nouveau courrier adressé à Pierre Pribile, directeur général de l’ARS (Agence régionale de Santé), elle souligne les énormes difficultés qu’elle rencontre régulièrement pour accueillir les patients de psychiatrie en hospitalisation complète, « en particulier ceux hospitalisés pour des soins sans consentement. Les patients psychiatriques sont d’abord reçus au service des urgences du CHU pour un bilan somatique, quel que soit le secteur dont ils dépendent. Leur transfert dans les secteurs dont ils relèvent peut ensuite prendre plusieurs jours, pendant lesquels ces patients restent hospitalisés au SAU, quelque fois même en chambre carcérale (pour les soins sans consentement) faute de place dans notre unité secteur fermé de Psychiatrie (bâtiment Marion) ».
Chaque année, 150 à 200 patients sont hospitalisés aux urgences du CHU avec ensuite un transfert vers le CHS de la Chartreuse.
Je vous le dis, c’est pas le moment de faire une déprime…
Sans une nuance de gris
On vit une époque médiatique binaire, caricaturale. Sans ces zones grises de la vie, où il est difficile de séparer d’un fil le noir du blanc. Sans ces frontières couleur « chagrin », où il est mal aisé d’exercer une réflexion. Or, je déplore que les infos qui nous envahissent insidieusement à la manière des particules fines soient si caricaturales. Prenons un cas simple : celui des bulletins météo. Février est un rien frisquet, sans excès. Ne fait-il que –5° la nuit, et ça devient « un froid extrême » sur BFM TV.
Autre chapitre, celui du harcèlement sexuel. Je n’ai aucune sympathie pour Nicolas Hulot que j’ai toujours pris pour un « faiseur » de première, il n’empêche que les accusations qui rôdent autour de sa personne – et qu’il reste à la justice de prouver – sont l’objet d’un traitement médiatique insidieux : l’affaire est présentée de manière d’autant plus croustillante, que la victime s’appelle Pascale Mitterrand. Et en quoi cela rend-il la chose plus crédible ? Or, pendant tout ce temps, la France et nos élus ne traitent pas le problème politique de fond constitué par toutes ces femmes de religion musulmane qui – sous l’emprise des familles, des maris ou du « quand dira-t-on des cités » – sont contraintes de sortir, le voile bien vissé sur la tête…
Sécu sympa
Une de mes amies s’est rendue tout récemment au siège de la Sécu, rue Maret, afin de procéder à un changement d’état-civil sur sa carte Vital. Elle a reçu un accueil rapide, efficace de la part d’un personnel souriant et compétent. Voilà qui vaut bien d’être signalé, d’autant que ce jour-là il y avait foule et que des cas complexes étaient traités à tous les guichets. Cessons donc d’accuser notre Sécu de tous les maux : tous ses rouages ne sont pas grippés.
Heures perdues
J’adorais la pendule qui était installée à l’angle des rues Godrans et Liberté. Fin décembre, je déplorais sa subite disparition. Je pensais alors qu’il avait fallu faire place nette au marché de Noël et que je la retrouverais début janvier. Puis en février, j’ai commencé de désespérer : elle se faisait toujours attendre. Or, je viens d’apprendre qu’elle a été percutée par un camion de livraison. Bref, me voilà plongée dans une ronde des heures perdues lorsque je descends au centre-ville.
Petit appel du pied vers les services municipaux : est-elle vraiment réparable ? Si oui, quand la retrouverons-nous ? Vite, des nouvelles de cette compagne de rue, vigile des temps qui passent …
Déménagement ou sinistre ?
J’ai eu recours récemment à une entreprise de déménagement de Dijon, vieille maison fort réputée jusqu’ici sur la place. Quelle erreur de ma part ! J’ai payé 3 500 € au total (garde-meubles d’un mois compris ) pour un simple changement d’habitation dans le même quartier de Dijon. Le responsable de la boîte avait prétendu m’assurer une prestation top niveau. Que nenni !
J’ai eu à déplorer bien des objets perdus, dont une timbale en argent, un tableau du peintre Chambrette, de la vaisselle, sans oublier la casse d’une porcelaine, d’une lampe ainsi que d’un lampadaire. Il a fallu trois semaines pour que j’obtienne le remboursement dudit lampadaire qui a fini à la décharge. Quant aux objets que le déménageur s’est engagé à faire réparer, j’attends-j’attends… Bref, je trouve toute cette affaire malhonnête, et je qualifierai de « petit » et « mesquin » le comportement du patron. Sinistre déménagement…
Moralité, je conseille à mes amis de s’adresser plutôt au Groupe Id’ées 21 qui effectue des déménagements pour beaucoup moins cher, et dont le personnel est très bien encadré. Voilà qui méritait d’être dit !
Vraiment complet ?
Un peu compliqué pour se garer rue Sainte-Anne, à Dijon. Le parking fait l’objet de travaux et, du coup, affiche « complet ». Un brin étourdie, je n’ai pas fait attention à cette mention toujours très utile et me suis donc engagée pour trouver un stationnement. Je me suis garée, presque comme d’habitude et j’ai pu faire quelques courses dans le quartier. Ma question est simple et s’adresse à la société qui gère le parking : pourquoi empêcher le stationnement ? Pour faire rouspéter un peu plus les automobilistes ? Le sujet « stationnement » est déjà suffisamment chaud…