Carnot made in China

 

De retour de leur voyage en Chine, 11 élèves du Lycée Carnot ont raconté ce périple de 14 jours en photo et sont revenus sur l’apprentissage du mandarin.

 

Tout dernièrement, 11 élèves du lycée Carnot ont raconté leur voyage en Chine à travers une exposition de photographies. Du 18 octobre au 2 novembre dernier, ces élèves qui apprennent le chinois au lycée ont pu découvrir la Chine et sa culture de l’intérieur. Un voyage organisé par l’association France Chine Asie Education, comme le souligne leur enseignante Malika Bendahmane : « Chaque année, l’association permet à une quinzaine d’élèves de quatre établissements de France de partir en Chine, sur un campus, pour y suivre des cours et renforcer leur apprentissage de la langue ».

Un séjour d’autant plus intéressant financièrement que grâce à l’association France Chine Asie Education, les parents d’élèves n’ont plus qu’à payer le coût des billets d’avions. Créée il y a dix ans par Jean-Pierre Lorenzati, l’association est encadrée par des chefs d’établissements scolaires désireux d’apporter leur aide aux établissements enseignant le chinois. « Depuis six ans, l’Ambassade de Chine organise des campus pour accueillir nos élèves », explique Martine Sauvaget, membre de l’association France Chine Asie Education avec Gérard Tisseront.

 

Le mandarin au lycée

Le lycée Carnot a fait le choix d’enseigner le mandarin à ses élèves. Une matière qui permet de s’ouvrir à une culture bien différente, comme le confirment Michel Gey et Christine Moulu, respectivement proviseur et proviseur adjoint de l’établissement dijonnais.

« Contrairement aux langues latines, pour apprendre le mandarin, il faut vraiment suivre des cours, notamment pour la prononciation et l’écriture », explique Timothé, un des lycéens partis en Chine à l’automne dernier, qui confie avoir choisi le chinois « pour pouvoir travailler dans le commerce plus tard ». Déjà partie en avril, Mélanie garde un très bon souvenir de ce nouveau voyage : « Cette fois, on était vraiment en immersion dans des familles chinoises et on suivait des cours en mandarin ». Tous deux retiendront toutefois que le plus difficile est de se faire comprendre. « Selon comment tu accentues un mot, la personne en face risque de ne pas comprendre ce que tu as voulu dire… », confie-t-elle.

 

Antonin Tabard