Allez les enfants, on écrit au Père Noël
Depuis 1951, c’est devenu une tradition, le Père Noël fait une apparition sur le toit de l’hôtel de ville. Cette année encore, plus casse-coup que jamais, il descendra en rappel depuis le haut de la tour Philippe le Bon à la rencontre des petits Dijonnais pour une distribution de papillotes. Notez bien la date et emmenez votre progéniture le dimanche 24 décembre 2017 à partir de 18 h 30 dans la cour d’Honneur, à l’issue de la dernière représentation du spectacle son et lumières. Pour cette occasion, les enfants peuvent lui adresser leurs messages jusqu’au lundi 18 décembre, soit en les déposant dans la boîte aux lettres installée place de la Libération, soit en les envoyant par courrier postal à : Mairie de Dijon – À l’attention du Père Noël – CS 73310 – 21033 Dijon Cedex. Avec un petit dessin, ce serai encore mieux…
Gougère : un goût de scandale
Je raffole des gougères, ces délicieuses spécialités bourguignonnes faites de pâte à choux et de fromage, le fromage râpé étant mélangé à la pâte à choux encore tiède. Mon (petit) plaisir, c’est de m’en offrir une le samedi matin quand je fais mon marché. Et là, je ne fais pas dans le détail : j’achète la grosse dans une boulangerie du centre-ville qui, je l’espère, se reconnaîtra à la lecture de ces lignes. « 3 euros » m’annonce brutalement la vendeuse alors que jusqu’à présent je payais ma gougère 2,50 €. Evidemment, je m’inquiète, je m’interroge, je questionne et la peu aimable personne me répond : « Il faut bien répercuter l’augmentation du beurre ! ». J’avoue que ma gourmandise m’a brusquement fait défaut et j’ai renoncé à mon achat hebdomadaire. Mon mari m’a dit que c’était du « foutage de gueule » et, pour une fois, je lui donne 200 % raison !
Oups… J’ai fait une erreur
Ca j’aime bien… Le projet de Loi pour « un État au service d’une société de Confiance » instaure un droit à l’erreur dont pourra théoriquement se prévaloir toute personne agissant de bonne foi. A cet égard, il est cependant important de souligner que le droit à l’erreur généralisé constitue une mesure complexe à mettre en oeuvre et implique une profonde évolution de la culture administrative. J’imagine déjà la tête de l’Inspecteur des Impôts quand je vais lui écrire que j’ai fait une petite erreur… en oubliant d’envoyer ma feuille de déclaration de revenus. Oups…
Tchao Bruno
Voilà une « gueule » qui va nous manquer. Celle de Bruno, le commerçant du marché de Dijon. Son magasin de fruits et primeurs de la rue Odebert fermera, en effet, ses portes le 31 décembre au soir car l’heure de la retraite a sonné pour celui dont la voix résonnera encore longtemps dans l’oreille des passants. L’établissement devrait voir apparaître un restaurant. Cependant, ce n’est qu’un au revoir, comme dit la chanson, car nous nous reverrons Bruno… Le commerçant conservera un étal rue Odebert devant le Kent.
Valmy : petite fièvre syndicale
Tout ne semble pas aller dans le meilleur des mondes du côté de l’Hôpital Privé Dijon Bourgogne fraîchement installé sur le Parc Valmy, à Dijon. On savait qu’un certain nombre de médecins n’étaient pas forcément enchantés par leurs conditions de travail. Cette fois, c’est l’intersyndicale CFDT, CGT, CFTC, FO qui fait une poussée de fièvre en raison de la décision du groupe Ramsay Générale de Santé de regrouper les services Ressources Humaines et Comptabilité de chaque établissement français sur une plate-forme unique située en Ile de France. Ce regroupement s’effectuera à partir d’Avril 2018 et s’étendra jusqu’à mi-2020. Sur Dijon, ce sont 9 postes qui seraient menacés.
Quand le jazz est là…
J’imagine que vous connaissez toutes et tous cette chanson du beau Dany Brillant :
Quand le jazz me prend par la peau
Je m’dis vraiment que j’ai pas d’veine
J’aurais dû naître plus tôt,
Cette musique-là c’est la mienne
Quand j’entends sonner l’piano
Je prie pour que ces airs reviennent
Que ça chante, que ça danse, que ça balance
Je rentre en transe
Le jazz c’est ce qui me va »…
Et bien chers lecteurs, voilà à peine plus d’un mois que « Music and jazz » a ouvert au 86 rue Berbisey et l’adresse dont on parle à Dijon, est prise d’assaut par tous les amateurs de jazz et de bonne musique comme de tapas. Je vais faire un coup de pub en vous disant que l’endroit est cosy et chaleureux, les produits qu’on y déguste de première qualité. Le personnel, accueillant et compétent, prend plaisir à vous recevoir et à vous conseiller. La midi et le soir, des planches de 6 tapas à des prix tout à fait abordables sont l’accompagnement idéal d’un moment entre amis. Les lundis et vendredis en soirée des groupes musicaux s’y produisent et bientôt chaque troisième mardi du mois vous pourrez assister à des conférences dinatoires sur l’art. J’ai testé et j’ai adoré.
La ferme de Noël
Le Département organise lui aussi son marché de Noël. En collaboration avec le réseau Bienvenue à la Ferme et la Chambre d’Agriculture, le Conseil départemental convie les gourmands pour la 2e édition de cet événement les 7 et 8 décembre. Seize producteurs locaux leur feront découvrir leurs réalisations 100% Côte-d’Or. Rendez-vous dans les Jardins du Département, en plein coeur de ville, pour vous régaler avec ce que la campagne recèle de meilleur. Le kiosque gustatif – lui aussi 100 % Côte-d’Or vous vous en doutez – vous permettra de faire également nombre de découvertes. Moult animations vous attendent aussi dans ces jardins qui seront illuminés, tout comme les façades du Département, par le designer Nicolas Jarry du collectif Risk…
Ça roule… au Carré
La date d’ouverture n’a pas encore été arrêtée mais elle devrait intervenir durant le second trimestre de l’année prochaine. Les travaux battent actuellement leur plein au sein de l’ancienne discothèque du Carré, qui de 1997 à 2015, avait égayé les nuits dijonnaises. Rappelons qu’à son origine cet établissement avait été l’un des complexes de nuit les plus importants de l’Hexagone. Le patron du Laserbowl de Quetigny va y implanter un lasergame et un karting indoor de 2 900 m2 avec une piste couverte de 500 m de long à proximité du bowling. A ces espaces de loisirs, qui, au total, occuperont 5 500 m2, viendront s’ajouter, Cité internationale de la Gastronomie oblige, un restaurant… Tout comme le Carré à l’époque, le Karting devrait être le plus imposant de Bourgogne Franche-Comté.
