Dijon et la Chocolaterie
Et si Dijon devenait une capitale du chocolat. La question mérite d’être posée tellement la future Cité internationale de la Gastronomie et du Vin semble attirer les professionnels des barres blanches, noires ou au lait ! Le cœur de ville a, rappelons-le, ainsi attiré récemment Jonathan Pautet rue Verrerie ou bien encore la Maison Dufoux, rue des Forges, qui a vu le jour un demi-siècle plus tôt dans le Sud de la Bourgogne. Et, si vous passez rue Musette, vous découvrirez qu’une nouvelle boutique est en train de voir le jour. Le pâtissier-chocolatier, Franck Pourrier, installé au 22 rue d’Auxonne, s’implante, en effet, dans le secteur sauvegardé de Dijon. Ses 18 sortes de bonbons au chocolat ou encore son « chocolat au marteau » se rapprochent ainsi du… ventre de Dijon. Le chocolat est réputé pour nous donner une plus grande appétence au bonheur ! Et Dijon et la Chocolaterie, en référence au film que vos enfants ont dû apprécier, pourrait devenir un titre à la mode…
10 309 bruncheurs du dimanche
Restons un zeste dans le domaine gastronomique. Le Brunch des Halles de Dijon (le désormais célèbre BHD) vient d’achever sa deuxième saison et, comme dans tout milieu culinaire, il est temps de faire… l’addition. Plus de 10 000 bruncheurs ont pris d’assaut les halles de Dijon lors de ce second opus : 10 309 selon le chiffre avancé par la Ville, qui s’est, bien évidemment, félicitée, dans sa Newsletter 7 à Dijon, de « ce carton plein pour la deuxième année ». Non sans détailler : « 13 % des bruncheurs provenaient d’autres départements et 3,5 % étaient des touristes étrangers ». Initié par la collectivité, avec le chef David Zuddas qu’il n’est pas besoin de présenter tellement son restaurant le DZ’Envies fait partie des hauts lieux dijonnais, afin de redynamiser le centre-ville le dimanche, le Brunch devrait, sans conteste, perdurer l’année prochaine. Il faudra désormais attendre plusieurs mois pour connaître le menu de la saison 3…
Christophe Collomb débarque
Poursuivons nos pérégrinations au centre-ville (cela prouve au moins que je m’entretiens et que je marche, afin d’éliminer les chocolats !). Une nouvelle enseigne va apparaître à l’angle de la rue des Godrans et de la rue Bannelier, en lieu et place du salon de coiffure Brund’Hair. Je ne pourrai plus aller me faire faire des coupes sympas avant les rendez-vous du week-end (Il faut bien s’entretenir…) Ce sera un Columbus Café qui s’installera prochainement à cette adresse. C’est en effet cette franchise, déjà présente, rappelons-le place Darcy et à la Toison d’Or, qui débarque dans cette rue des Godrans, n’arrêtant pas, depuis la piétonisation, d’évoluer… Ce sera dont le 3e établissement de ce groupe créé en 1984 sur le modèle anglo-saxon des coffee-shop… mais dont le nom rappelle Christophe Collomb pour son côté italien ! Café oblige…
Mon côté bobo bio
Mon côté bobo (bio) – il faut bien l’assumer – n’a pas manqué de noter l’ouverture d’un nouveau magasin citoyen et éco-solidaire : La Recyclade au 15 rue de Nuits-Saint-Georges à Dijon à l’initiative de l’association éponyme. Elle récupère les objets à jeter, les restaure ou les transforme et les remet sur le marché à bas prix. Moins de déchets et une seconde vie pour nombre d’objets, tel est l’objectif écologiste. Sans omettre, comment le pourrait-on, une dimension économique, par le biais de l’insertion, afin de développer des emplois pérennes. Dijon possède donc désormais sa « Recyclerie » à l’instar d’autres villes de l’Hexagone. N’hésitez à aller, vous aussi, y satisfaire votre côté bobo bio !
« Ma cocotte »… c’est terminé !
Nous avons coutume à Dijon l’Hebdo de citer les confrères qui nous inspirent ! Pour ma part, je suis une inconditionnelle de M, Le Magazine du Monde et je ne fus pas déçue par le dernier numéro, spécial mode. Je n’évoquerai pas les pages dédiées aux tenues chic et choc de cette rentrée (là je m’étendrais trop). Non, je veux vous parler d’un reportage des plus plus palpitant intitulé : « En entreprise, le féminisme a du boulot ! ». « Les récentes lois sur l’égalité femmes-hommes (et non l’inverse) bousculent les habitudes dans le monde du travail… mais le sexisme fait de la résistance », précise le magazine, qui évoque, tout de même, quelques belles initiatives. On y apprend ainsi que le Groupe Casino a distribué auprès de ses salariés 11 000 exemplaires d’un guide destiné à lutter contre le sexisme ordinaire. Il y est, notamment, écrit que les « ma puce », « ma cocotte » et « ma belle » relèvent d’un sexisme ordinaire… Une belle initiative en tout cas de Casino… et mon côté féministe va pouvoir se réveiller. Le premier qui m’appelle, au bureau, « ma cocotte », devra rapidement changer de poulailler. Pour « ma belle », je serai moins intransigeante… mais ne le dites à personne !
Le PSG joue… au tennis
L’on peut être féministe et aimer le ballon rond… Je suis, comme beaucoup de Dijonnaise (et de Dijonnais, parité oblige !) le parcours du DFCO en Ligue 1. J’ai hurlé contre l’arbitrage, chauvinisme oblige, lors de la réception de l’AS Saint-Etienne, qui s’est achevée par une défaite 0 à 1, après le pénalty imaginaire sifflé par l’homme en noir. Et j’ai regretté le but pris dans les arrêts de jeu face à Strasbourg. Sans cette déconcentration qui semble accompagner les joueurs dijonnais dans les ultimes secondes, les 3 points étaient à portée de main… pardon de pied ! Peut-être avez-vous vu sur Canal +, après le traditionnel match du dimanche soir – l’affrontement entre l’OGC Nice et l’OM – le reportage consacré à Stéphane Jobard, adjoint d’Olivier Dall’Oglio et pilier historique du DFCO. Son visage montrait sa déception après ce nul contre Strasbourg et il envisageait déjà le travail à effectuer pour être encore plus performant. Non sans une formule, pleine d’humour, à propos la future réception, le 14 octobre, du PSG et de ses stars, le sublime triptyque Neymar-Mbappé-Cavani. En substance, le DFCO fera tout pour que leur venue à Dijon ne soit pas un long fleuve tranquille même si « le PSG enchaîne des scores plus proches du tennis que du football ». Stéphane Jobard faisait référence au 6-2 que le PSG avait passé la veille à Bordeaux ! Belle formule… en espérant un revers du PSG au Stade Gaston Gérard ! L’espoir fait vivre…
Un doigt… de folie
Si vous avez pris l’autoroute et que vous êtes passé au péage de Dijon Sud, vous les avez certainement vus… Le pouce levé ! Eh oui, il n’y a pas que BlaBlaCar, le premier site mondial de covoiturage, qui soit tendance… Paraît-il que l’on peut même aller, avec BlaBlaCar à Séville selon l’un de mes amis ! L’auto-stop semble redevenu à la mode ! Il faut dire qu’ils (et elles car mes consœurs, beaucoup plus jeunes que moi au demeurant, ce qui n’est pas pour me rassurer, furent également de la partie) étaient bien visibles devant les barrières. Ils courraient, en effet, au devant des automobilistes, sourire aux lèvres. Leur temps était compté. Le pouce levé, ils participaient à un championnat national d’autostop durant le week-end. Objectif : parcourir en un temps imparti le plus grand nombre de kilomètres. Ainsi deux d’entre eux envisageaient de se rendre à la fête de la bière de Munich, la célèbre Oktoberfest. Histoire de joindre l’utile à l’agréable… ou de passer du pouce levé… au coude levé !
Le Meuzin capable d’exploits…
Je savais le Meuzin capable de me replonger dans mon enfance puisqu’il traverse Corberon, un village où je me rendais souvent dans mon enfance ; je le savais capable de me faire revenir souvent sur ses berges, au « Déversoir », au « Moulin de la Barre » en m’enivrant de souvenirs et de nostalgie ; je le savais même capable de me dicter quelques lignes comme le paragraphe publié ici en juin dernier sous le titre : « le Meuzin poétique ». Mais je ne savais pas que ce modeste ruisseau avait la capacité de faire traverser l’Océan atlantique à Dijon l’Hebdo ! Pour aller accoster… au Canada ! Oui, au Canada, vous avez bien lu… J’ai reçu en effet un message d’un habitant du Québec me disant que « l’article sur le Meuzin poétique avait éveillé en lui de nombreux souvenirs émouvants » et qu’« il avait vécu une partie de sa jeunesse à Corberon où ses parents ont été instituteurs » dans les années 50, allant même jusqu’à rappeler, avec émotion, les leçons de chose faites par sa mère sur les bords du « Gué de Bouchot ». Voilà qui, dans ma tête, agrandit encore la place occupée par ce petit cours d’eau… Voilà, surtout, qui fait énormément plaisir à l’équipe de Dijon l’Hebdo, fière d’être lue localement, mais aussi très loin… de la Cité des Ducs ! Internet raccourcit les distances… et fait, parfois, partager les émotions. Vive le Meuzin !
Jeanne Vernay