Vous pourrez bientôt découvrir la nouvelle identité visuelle et les nouveaux services d’Orvitis. Après Sérénitis, Orviplus, Coloc, place à Odifis, une nouvelle activité tournée vers la promotion immobilière. Au printemps, le bailleur, fort de 13000 logements dans le département, inaugurera aussi un nouvel Espace Habitat place de la République à Dijon. Et la liste des projets est loin d’être exhaustive. Le président d’Orvitis, François-Xavier Dugourd, également 1er vice-président du conseil départemental, nous les dévoile.
Dijon l’Hebdo : Une nouvelle identité visuelle, un nouveau logo, un nouveau service Odifis tourné vers l’activité de promoteur, etc. Pour Orvitis, le changement… c’est 2017 ?
François-Xavier Dugourd : « C’est une évolution naturelle, sachant que l’on n’oublie pas notre cœur de métier, notre ADN qui est le logement à loyer modéré. C’est notre activité principale avec la volonté de proposer à un grand nombre de Côte-d’Oriens des logements abordables, confortables, bien équipés. Avec 13 000 logements et une présence dans 130 communes, nous sommes le premier bailleur du département et nous voulons progresser encore. Mais nous avons aussi, depuis un certain nombre d’années, développer nombre d’autres activités. Compte tenu de l’évolution de la société et des attentes de la population, nous nous positionnons comme les acteurs du mieux vivre : ainsi nous organisons la qualité dans et autour du logement, dans les bâtiments, dans les quartiers… »
Dijon l’Hebdo : Qu’entendez-vous par nouvelles activités ?
F.-X. D. : « Cette nouvelle marque, cette nouvelle identité visuelle correspondent à l’évolution de notre gamme de produits qui s’est beaucoup élargie. Nous avons, en sus des logements traditionnels, les pavillons, les terrains à bâtir mais aussi des résidences pour les personnes âgées. Avec nos résidences Sérénitis, nous sommes tout de même pionniers car nous avons anticipé la loi sur le vieillissement en proposant des produits alternatifs à la maison de retraite. Nous créons aussi des résidences intergénérationnelles, à l’instar d’Atout’Âge à Saint-Apollinaire. Nous proposons des résidences à destination des personnes handicapées, avec l’association Simon de Cyrène. Sans omettre la colocation pour les jeunes, les étudiants, les apprentis, les demandeurs d’emploi. La société bouge beaucoup et le logement doit en tenir compte ».
Dijon l’Hebdo : Quelles sont les évolutions majeures de la société que vous devez accompagner ?
F.-X. D. : « Nous assistons à une précarisation d’une partie de plus en plus importante de la population. Nous devons aussi nous adapter aux bouleversements qui touchent la famille, avec de plus en plus en parents isolés, l’augmentation des familles monoparentales, le vieillissement de la population… »
Dijon l’Hebdo : Après avoir créé 250 logements en 2016, quel est votre objectif pour cette année ?
F.-X. D. : « Ce nombre devrait atteindre 350 en 2017. Nous continuerons d’investir fortement sur le territoire. Nous allons poursuivre l’accompagnement des communes dans leurs projets de développement. En milieu urbain comme en milieu rural parce que le logement est fondamental pour favoriser l’attractivité et maintenir le nombre d’habitants. Nous sommes présents sur l’agglomération dijonnaise mais nous aimerions être encore plus présents à Dijon intra-muros ».
Dijon l’Hebdo : Quel est le montant de l’investissement que vous avez budgétisé pour 2017 ?
F.-X. D. : « Nous allons investir 60 M€ pour les logements neufs mais aussi pour les éco-réhabilitations. Par exemple, l’année dernière, nous avons réhabilité plus de 300 logements à la Fontaine d’Ouche. Cette année, 220 logements seront concernés dans ce quartier. Cela améliore à la fois l’esthétique, le confort mais, au-delà, c’est un vrai travail sur l’environnement. L’isolation des logements permet de réduire la consommation d’énergie et impacte le pouvoir d’achat de nos locataires. Nous estimons qu’après ces travaux les charges chutent de 30 à 40%. Nous allons aussi déconstruire la tour Renan à Chenôve et ses 14 étages. Cela fera du bruit en 2017 ! »
Dijon l’Hebdo : Et vous devez déménager votre Espace Habitat, actuellement rue Charrue, sur le site de l’ancien restaurant Côté Terrasse place de la République à Dijon…
F.-X. D. : « Oui. Nous allons ouvrir ce nouvel Espace Habitat au printemps place de la République, à la conjonction des deux lignes de tram. Cela marque notre volonté de servir au plus près nos résidents mais aussi nos éventuels acquéreurs. Cette vitrine, en plein cœur de Dijon, sera plus importante que celle dont nous disposions jusque-là place des Cordeliers »
Dijon l’Hebdo : Quelles sont les autres innovations à attendre ?
F.-X. D. : « Nous avons la volonté d’être à la pointe dans un certain nombre de domaines. Nous avons mis en place le premier bâtiment collectif à énergie positive à Marsannay-la-Côte. Nous allons inaugurer prochainement à Talant les répartiteurs de chauffage afin d’avoir une vision individuelle des consommations. Nous l’avions précédemment fait avec l’eau. L’innovation est aussi de mise avec l’avènement de notre carte Orviplus, qui permet à nos locataires d’accéder à l’Atelier de Chenôve (1) mais aussi de bénéficier de conditions d’achat préférentielles auprès d’entreprises partenaires ».
Dijon l’Hebdo : Est-ce pour toutes ces raisons que vous avez lancé, lors de votre cérémonie de vœux : « Orvitis bouge ! »…
F.-X. D. : « Nous bougeons et nous avançons ! Orvitis, avec 60 M€ d’investissement, a un impact très fort sur le monde économique. Nous faisons travailler au maximum les PME du département, dans le respect évidemment des règles de la concurrence. Nous avons bâti, avec les fédérations professionnelles du bâtiment et des travaux publics, un guide des achats pour œuvrer à l’accès à nos marchés à un maximum de PME mais aussi pour favoriser l’offre la mieux disante. Je crois que le monde économique le reconnaît ! »
Propos recueillis par Xavier Grizot
- Au sein de l’Atelier rue Lamartine à Chenôve, les locataires, encadrés par des professionnels, s’exercent aux petites réparations