En mai 2019, le monde célébrera le 500e anniversaire de la mort à Amboise de Léonard de Vinci. Et si cette année de célébration venait ponctuer une décennie de redécouvertes d’œuvres majeures du génie florentin ? Viendraient alors s’ajouter au catalogue raisonné du peintre La belle Princesse et pourquoi pas La bataille d’Anghiari, des chefs d’œuvres qu’on croyait disparus et qui resurgiraient soudain pour souligner encore un peu plus la place éminente et l’importance de l’un des génies de l’humanité.
Qu’en est-il réellement ? La belle Princesse (notre illustration) est-elle le 13e portrait connu de Léonard de Vinci ?
La bataille d’Anghiari, fruit avorté des expériences de Léonard de Vinci sur la peinture à l’encaustique, va-t-elle prochainement réapparaitre dans la salle des Cinq-Cents du Palazzo Vecchio à Florence sous l’une des plus belles fresques de Vasari.
A travers ces deux œuvres emblématiques, Pierre Pertus reviendra sur l’œuvre du génie toscan. Et, à travers elle, il abordera les heurs et malheurs de l’attribution des œuvres d’art qui met en jeu une multiplicité de facteurs dont la maîtrise et la problématique ne cessent d’évoluer et dont les enjeux économiques peuvent se révéler considérables. C’est ainsi qu’achetée 21000 dollars par un collectionneur canadien vivant à Paris, lorsqu’elle était attribuée à un obscur peintre allemand, La belle Princesse prend avec l’attribution supposée Léonard de Vinci une valeur considérable : elle est aujourd’hui estimée à 100 millions d’euros. Rendez-vous le 21 février à Sciences-Po, 14 avenue Victor-Hugo à Dijon, pour en connaître tous les mystères…