Ballons d’or : Et les lauréats sont…

Après le Cèdre, à Chenôve, en 2014, Dijon Congrexpo, en 2015, c’est le lycée Carnot et son proviseur, Michel Gey, qui ont accueilli cette édition 2016. Les règles du jeu n’ont pas changé : récompenser l’équipe qui a fait bouger Dijon et son agglomération en 2016. Prenant appui sur ce grand dénominateur commun qu’est le football, Dijon l’Hebdo a mis en avant, pour chaque poste sur le terrain, des personnes de sphères différentes. Et, à cette équipe, s’est ajoutée la liste des dirigeants. Car chacun sait que pour faire fonctionner une équipe sur la durée, il faut un encadrement digne de ce nom. Gros plan sur l’équipe 2016 des Ballons d’Or de Dijon l’Hebdo

(1/gardien) Jean-Pierre Deramecourt

Jean-Pierre Deramecourt, président du directoire de la Caisse d’Epargne Bourgogne – Franche-Comté, c’est une belle façon d’illustrer la défense des territoires. L’établissement bancaire, au-delà du service à ses clients, s’est clairement positionné pour aider les entreprises, l’économie locale à investir sur les nouveaux mode de vie sociaux, les nouvelles économies, les nouvelles opportunités qui s’ouvrent. Avec l’acquisition de la SEMAAD en 2016, c’est aussi la ferme volonté de ne pas laisser s’échapper l’ensemble des compétences et des dossiers en cours très importants pour le développement de la ville et de son agglomération et même bien au-delà.

(2) Stéphanie Chevalier

Des chats. Encore des chats. Toujours des chats. Ce pourrait être l’univers de Walt Disney…

Mais non. On n’est pas dans un de ces délicieux dessins animés qui ont bercé notre tendre enfance mais dans une autre réalité. Une bien dure et bien triste réalité. Bien loin de ce trait d’humour du dessinateur Philippe Geluck qui affirme que « le chat est comme la sauce bolognaise, il retombe toujours sur ses pâtes ». Nous sommes dans le quotidien de Stéphanie Chevalier, la présidente du Chat libre dijonnais. Un quotidien complètement dédié à la cause féline qui erre dans nos rues.

(4 et 5) Benoit Willot et Pierre-Antoine Kern

La CGPME et le MEDEF ont pris en 2016 une décision historique : s’unir pour présenter des listes communes aux élections du tribunal de commerce et aux élections prud’homales. L’union sacrée signée entre les présidents Benoit Willot et Pierre-Antoine Kern a été saluée par tous les acteurs économiques de l’agglomération et du département. Même si chacun conserve ses spécificités, c’est une nouvelle ère qui semble s’ouvrir dans la défense des intérêts patronaux.

(3) Karine Toussaint

Karine Toussaint a créé, il y a 10 ans, l’agence Dix-Katre spécialisée dans les médias sociaux. Ses cibles ? Le monde de l’entreprise, notamment les PME désireuses de s’adjoindre une aide au développement. Pas obnubilée par le tout-numérique, elle a choisi la version papier pour son nouvel ouvrage Je développe mon activité grâce à Facebook, un compagnon de route qui permet de négocier les virages parfois « costauds » du virtuel, que l’on soit patron d’une petite entreprise, responsable d’une association ou à la tête d’une institution.

(6) Rémi Oertli

Depuis son ouverture, le 7 septembre 2015 à Marsannay-la-Côte, « Mes bonnes courses » bâtit son succès sur un concept simple : acheter la surproduction des industriels agroalimentaires vouée à la destruction pour la revendre à des prix qui vont jusqu’à -50 % de leur valeur. Vous l’avez compris, ce magasin alimentaire que dirige Rémi Oertli s’inscrit pleinement dans la lutte contre le gaspillage. Avec un détail important : on n’y trouve que des marques… et des bonnes marques.

(8) Stéphane Dufour

Il manquait un ouvrage de référence, une sorte de socle littéraire à cette Cité de la Gastronomie et du Vin que Dijon accueillera dans les prochaines années. C’est chose faite avec la parution de La gastronomie au cœur de la cité sous la direction de trois universitaires dijonnais : Jean-Jacques Boutaud, Clémentine Hugol-Gential et Stéphane Dufour (notre photo) qui s’inscrivent efficacement dans cette suite ininterrompue d’auteurs qui ont su exprimer, au fil du temps, en une langue parfaite, les délicates joies de la table et tous les enjeux qu’offre notre gastronomie.

(10) Christelle André

C’est une cession d’entreprise qui s’est faite en douceur. François Brandon, fondateur du cabinet Brandon architecte, a transmis sa structure à la société AAGroup qui a fait le choix de confier les clés de l’organisation de l’agence à Christelle André qui travaillait aux côtés de François Brandon depuis 1998. « Je suis fière que l’on ait accueilli AAGroup à Dijon. C’est une force et une belle opportunité pour la ville » explique l’architecte Christelle André.

(7) Marion Joyeux

La SPLAAD (société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise), que préside Pierre Pribetich, a quitté les locaux de la rue Marcel-Dassault en septembre 2016 pour rejoindre le 3e étage du Grand Dijon, avenue du Drapeau. Elle est désormais constituée d’une équipe de 13 personnes composée essentiellement d’opérationnels affectés sur les dossiers. Sa mission première sera d’achever la séparation de la SPLAAD et de la SEMAAD et de stabiliser financièrement et juridiquement sa structure. Une belle tâche pour sa nouvelle directrice, Marion Joyeux.

(9) Karène Hélou

Cette femme d’action dirige avec une grande compétence le Greta 21. Ce qu’elle admire par-dessus tout ? « L’intelligence au service d’autrui – c’est d’ailleurs, là, la grande mission du Greta. Nous nous devons d’aider certaines personnes à découvrir au fond d’elles un potentiel, insoupçonné jusqu’ici. Et ce, bien souvent avec des moyens très simples. J’adhère tout à fait à la parole de Michel Gey, le président du Greta 21, qui dit que le cœur du métier consiste à remettre en route les âmes sensibles »

(11) Fabrice Routier

Son métier, c’est sa passion. Il le connaît sur le bout des doigts et le pratique depuis l’âge de 13 ans à Boulogne-sur-Mer, une ville du Pas-de-Calais sur la côte d’Opale, qui occupe une position clé sur le marché international de la pêche et des produits de la mer. En octobre 2015, il « débarque » sur la zone d’activités d’Ahuy où il rachète le magasin « Mer et fines gueules » qu’il débaptise au profit de « La poissonnerie boulonnaise ». Depuis le 3 juin dernier, on le trouve aussi à quai sous les Halles, précisément sous l’horloge, où il occupe un banc qui a rencontré d’emblée un formidable succès. Dijon a la chance d’avoir intégré un véritable professionnel qui organise lui-même, avec ses propres véhicules, la livraison des poissons et des fruits de mer.

Les dirigeants

Président

Jean Battault

Voilà une présidence des Ballons d’or qui sera bien assurée et bien assumée. Jean Battault a réussi à faire de Dijon Congrexpo un acteur économique majeur sur l’agglomération dijonnaise. Il n’y pas d’équivalent en terme de contribution extérieure à l’économie locale. Pour le palais de Congrès, 2016 a été la plus belle année en nombre de congrès, de congressistes cumulés, en terme de chiffre d’affaires depuis que Jean Battault et son équipe assure la gestion.

En ce qui concerne le parc des Expositions, une manifestation a tout de suite rencontré un grand succès : Auto-Moto-Rétro. Mais la réussite la plus importante et la plus porteuse de sens, c’est la Foire internationale et gastronomique. Les manifestations similaires en France, à Paris, Marseille, Strasbourg… ont perdu parfois plus de 30 % de visiteurs. A Dijon, les chiffres de l’édition 2015 ont été reconduits. C’est une très belle satisfaction.

Entraîneur

Gilles Poissonnier

C’est le président du CDB qui aura la charge d’entraîner cette équipe des Ballons d’or 2016 de Dijon l’Hebdo. Depuis sa prise de fonction en juin dernier à la tête du hand féminin à Dijon, Gilles Poissonnier enchaîne succès et bonnes nouvelles. Il a d’abord trouvé les mots et les arguments pour convaincre la DNCG (le gendarme financier de la ligue) de maintenir le CDB au sein de l’élite. Ensuite, son discours a fait mouche : l’équipe, habituée ces dernières saisons aux places synonymes de relégation, occupe, à l’entame de cette nouvelle année, une belle 5e place. Et si le CDB retrouvait un jour l’Europe. C’est l’époque des vœux…

Relations internationales

Pierre Doucet

Et si cette équipe des ballons d’or Dijon l’Hebdo 2016 se qualifiait pour une compétition européenne ? Pierre Doucet, le patron de Wall Street English, serait assurément l’homme de la situation pour prendre en charge la logistique. « Your course. Better » résume parfaitement et efficacement la philosophie de NSE (New Student Experience) que Pierre Doucet a présentée lors des ballons d’or. Un slogan que l’on peut traduire ainsi : vos cours, votre formation. En mieux. Une méthode efficace, garantissant 97 % de réussite, qui est une combinaison de préparations sur multi media validées par des cours avec formateurs.

Communication

Olivier Lévy

Savez-vous que l’an passé, l’enseigne Gibert Joseph a fêté ses 130 ans d’existence ?

L’aventure de Gibert Joseph Dijon a commencé en 1962 au 16 de la rue des Forges. La librairie est aujourd’hui dirigée par Olivier Lévy, Dijonnais « pur souche », qui a fait toute sa carrière au sein du groupe. Gibert Joseph rachète les livres, DVD et CD d’occasion et permet ainsi d’acquérir et de revendre des ouvrages parfois rares ou quasi neufs, à des prix plus que raisonnables. Le revendeur peut même mettre sa cagnotte sur une carte fidélité qui lui permet de cumuler des avantages et d’utiliser ses crédits dans n’importe quelle boutique Gibert Joseph du territoire national.