François Rebsamen se livre

A l’occasion de la sortie de son ouvrage aux Editions Stock, intitulé En toutes Confidences, où il se livre comme rarement sur l’exercice du pouvoir – du cabinet de Pierre Joxe au ministère du Travail rue de Grenelle – et fait de multiples propositions, le maire de Dijon, François Rebsamen, a accordé une longue interview à Dijon l’Hebdo. Morceaux choisis d’un entretien où, comme dans son livre, aucun sujet n’est laissé sous silence : baisse du chômage, primaires, montée du Front national, démission de Laurent Grandguillaume, candidature ou non aux prochaines législatives, Cité de la Gastronomie, Cinéma, commerces du centre-ville…

Dijon l’Hebdo : Le secret a été très bien gardé jusque-là sur le contenu de votre ouvrage. Stock vient de diffuser les premières bonnes feuilles. « En toutes confidences… » tel est son titre. Vous vous livrez réellement ?
François Rebsamen : « Oui. C’est quelque chose d’écrire un livre. C’est une part de soi-même quand on ne fait pas une interview, lorsque l’on raconte des tranches de vie. C’est ce que je fais ! Et je fais beaucoup de propositions parce que je pense que notre pays est confronté à un problème institutionnel ».

Dijon l’Hebdo : Après le livre des deux journalistes du Monde, Un président n’aurait pas dû dire cela, présentant les confidences du Président, ce qui lui a valu des quolibets de toute part, c’est courageux d’intituler votre ouvrage : En toutes confidences…
F. R. : « Le titre a été choisi en amont mais il s’agit vraiment de confidences ! »

Dijon l’Hebdo : Comprenez-vous les réactions qu’a suscitées le livre de François Hollande ?
F. R. : « Je l’ai lu. J’ai regretté qu’il soit détourné par des phrases sorties de leur contexte. Ce livre, c’est autre chose que cela. C’est lui qui raconte son quinquennat et il devait sortir après le mois de juin. C’est beaucoup plus dense qu’on ne le croit. Prenons l’exemple des footballeurs. Ses déclarations datent d’après la descente du bus de l’équipe de France du bus de Krysna. Je me rappelle qu’à ce moment-là Mme Bachelot, qui était ministre des Sports, est intervenue à l’Assemblée nationale pour dire tout le bien qu’elle pensait des footballeurs. C’est sorti du contexte. Cela s’étale sur quatre ans et demi. Il raconte sa vérité, c’est la sienne ! »

Dijon l’Hebdo : Vous avez été ministre du Travail et vous l’aviez annoncé : la baisse du chômage devait intervenir en 2016. En septembre, cette baisse a atteint un niveau historique depuis 20 ans. François Hollande, qui avait indiqué qu’il n’y retournerait que si la courbe du chômage s’inversait, peut donc être candidat ?
F. R. : « Si c’est la seule prévention qu’il avait, elle est levée. Effectivement, la courbe est inversée. A la fin de l’année, le taux de chômage, trop élevé encore évidemment, sera en France métropolitaine de l’ordre de 9,5 %. Lorsque nous sommes arrivés, il était de 9,9%. Cela a été plus long que prévu. J’avais dit que 2015 serait meilleur que 2014, cela a été le cas. Que 2016 serait meilleur que 2015. On le voit maintenant parce que les entreprises ont recréé de l’emploi. Nous avons assisté à 800 000 embauches dans les PME depuis le début de l’année grâce à la prime embauche qu’avait mise en place le président de la République. 175 000 emplois nets dans le secteur marchand ont également été créés. Il faut savoir que, chaque année, 750 000 personnes arrivent sur le marché du travail. Dans le même temps, 600 000 personnes partent à la retraite. Dans 5 ans, elles seront 640 000, 650 000, donc ce sera plus intéressant pour le chômage. Il faut donc créer 150 000 emplois par an si l’on veut diminuer le chômage. Ainsi, lorsque l’on crée 175 000 emplois marchands, auxquels l’on peut ajouter les non marchands, c’est à dire,ceux du secteur de l’Economie sociale et solidaire et du monde associatif, l’on diminue le chômage. C’est ce qui se produit actuellement mais il fallait pour cela redonner des marges aux entreprises ».

Dijon l’Hebdo : Est-ce le Pacte de responsabilité et de solidarité qui porte pleinement ses fruits aujourd’hui ?
F. R. : « Bien sûr et aussi le CICE. Ce n’est pas courant que des socialistes fassent une politique de l’offre. Cela a créé une perturbation auprès de certains socialistes qui se demandaient pourquoi pourquoi l’on redonnait 50 milliards aux entreprises. Il faut savoir que le taux de marge des entreprises était de l’ordre de 27 %, 28 % à la fin du quinquennat de Sarkozy, il doit être de 32 %, 33% aujourd’hui. C’est mieux et cela permet aux entreprises d’investir et d’embaucher »

Dijon l’Hebdo : Pensez-vous que cette reprise de l’emploi soit suffisante pour que le président de la République se représente, eu égard à l’orage qu’il traverse ?
F. R. : « Nous traversons tous un orage. La gauche a perdu ses repères parce qu’elle n’a pas su bien expliquer la politique qu’elle menait. La droite perd également ses repères. Les Français les ont perdus aussi. Le bashing permanent, et pas que sur François Hollande, mais sur la France, sur l’état de notre pays fait que les Français pensent qu’ils vivent beaucoup moins bien que ce qu’ils vivent en réalité. Ils pensent que la pauvreté a augmenté, ce qui n’est pas vrai. Ils pensent que l’économie est fichue, ce qui est faux. Ce pays est empreint de défaitisme et de déclinisme. Je le regrette parce que, à l’étranger, où l’on apprécie François Hollande, où on lui reconnaît de grandes qualités, on dit que notre pays est fort. Je pense que les médias ont une lourde responsabilité. Il faut arrêter ce défaitisme qui ronge la société. Il faut retrouver de l’espoir ».

Dijon l’Hebdo : Avec les primaires de la droite et de la gauche, accompagnées de leurs formules souvent chocs, ne pensez-vous pas que c’est le Front national et Marine Le Pen qui, sans s’exprimer, tirent les marrons du feu ?
F.R : « Oui, la suite du défaitisme et du déclinisme, c’est le populisme. Tous ceux qui répètent sans arrêt que, dans nos campagnes, les gens sont malheureux, sont pauvres, ce qui n’est pas vrai, ils font le lit du Front national. Quand l’on dit en permanence que la ville prend tout, si vous voyez ce que je veux dire, forcément, le populisme augmente. Ce sont d’ailleurs les villes qui résistent le mieux au FN, et même si cela progresse aussi ici malheureusement ! »

Dijon l’Hebdo : Ne craignez-vous pas qu’en 2017, le plafond de verre, qui a empêché le Front national de s’imposer aux régionales, et notamment en Bourgogne-Franche-Comté, puisse être brisé ?
F. R. : « Je suis inquiet de la montée du populisme, du racisme, de l’absence de solidarité, du rejet de l’autre, de tout ce qui clive. Je me reconnais facilement des capacités de travailler avec la droite républicaine mais pas avec une droite extrême comme M. Wauquiez peut la symboliser en ce moment ».

Dijon l’Hebdo : On a coutume de dire que lorsqu’un élu d’envergure sort un livre, il est, de facto, candidat à une élection. Doit-on en déduire que vous ne vous interdisez rien quant aux prochaines échéances électorales… notamment en fonction de la situation après la présidentielle ? (En 2002, eu égard à la présence de Jean-Marie Le Pen au 2e tour, vous vous étiez présenté aux législatives sur la 1re circonscription pour défendre les couleurs de la République…)
F. R. : « Je ne m’interdis rien mais la loi est la loi. Je n’étais d’ailleurs pas très favorable à cette loi car j’ai toujours été pour un mandat national et un mandat local. Je suis revenu, j’ai dit Dijon. Je suis le premier ministre de la Ve République à quitter un poste ministériel pour revenir dans sa ville. Cela prouve mon attachement à ma ville, aux Dijonnais. Vous avez ma réponse… »

Dijon l’Hebdo : Restons sur la 1re circonscription. Vous n’avez pas réagi à la décision de Laurent Grandguillaume de ne pas se représenter…
F. R. : « J’ai salué avec respect sa décision ».

Dijon l’Hebdo : L’avez-vous comprise ?
F. R. : « Il faut la comprendre, c’est son choix donc il faut la respecter » ?

Dijon l’Hebdo : Ne pensez-vous pas que les socialistes qui l’ont soutenu – il fut notamment le secrétaire emblématique de la section de Dijon – se sont tout de même sentis orphelins par cette décision ?
F. R. : « Je suis là, je vais essayer de leur éviter d’avoir ce sentiment ».

Dijon l’Hebdo : Ils sont nombreux dorénavant à postuler dans les rangs socialistes sur la 1re circonscription. L’investiture va suivre son cours mais d’aucuns pensent qu’in fine c’est vous, le patron du PS, qui choisirez. Vous avez déjà une idée sur celui ou celle qui serait le plus à même de postuler à la succession de Laurent Grandguillaume ?
F. R. : « Je pense que celle qui était la suppléante de Laurent Grandguillaume (ndlr : Céline Maglica), si elle le souhaite, serait bien placée pour faire le travail ».

Dijon l’Hebdo : Après les démissions de Laurent Grandguillaume et de Michel Julien de votre conseil municipal, la droite a dénoncé « le délitement de votre majorité ». Celle-ci est-elle toujours en ordre de marche ?
F. R. : « Les Dijonnais le voient. Ils constatent les projets, les travaux. Ils voient que la maison est tenue et bien tenue. C’est normal que dans un mandat des gens partent pour des raisons qui leur sont propres. Laurent Granguillaume arrête la politique. Il veut faire un métier. Très bien. Michel Julien n’a pas accepté d’être, en quelque sorte, sous l’autorité de Nathalie Koenders. Il en a tiré les conséquences. Mais la droite me donne des leçons alors qu’elle est coupée en de multiples morceaux. Elle est explosée façon puzzle, je pourrais dire. Il y a le groupe de Mme Erschens, le mini-groupe de M. Houpert, celui de M. Bichot, qui a récupéré des gens de l’extrême droite. Au sein de l’opposition, il n’y a jamais un vote identique. Plutôt que de donner des leçons, ils feraient mieux de se reconstituer. Ils ont réalisé le plus mauvais score que la droite n’ait jamais fait dans cette ville. Franchement, à ce train-là, ils ne sont pas prêts de regagner… Et je veux ajouter qu’ils ne s’aiment pas ! »

Dijon l’Hebdo : La Foire internationale et gastronomique représente l’une des plus importantes vitrines de Dijon. Vous félicitez-vous que l’invité d’honneur soit l’Allemagne et la Rhénanie-Palatinat, elle aussi classée au Patrimoine mondial de l’Unesco ?
F. R. : « Oui, car c’est c’est comme cela que m’est venue l’idée du Classement Unesco. Je suis très heureux, j’ai planté des vignes à Mayence avec l’ancien maire. Il serait temps d’ailleurs que j’aille gouter leur vin… »

Dijon l’Hebdo : De la Foire gastronomique à la Cité de la Gastronomie, il n’y a qu’un pas. La CDAC, par 4 voix pour, 3 contre et 1 abstention, n’a pas validé le projet Ciné Ducs sur la Cité. Souhaitez-vous que le groupe Ciné Alpes dépose un recours auprès de la Commission nationale d’aménagement cinématographique pour tenter de revoir cette décision ?
F. R. : « Je les laisse faire ce qu’ils ont à faire. Ceux qui disent qu’ils me soutiennent sur la Cité de la Gastronomie passent, en réalité, leur temps à l’empêcher. C’est un grand projet pour Dijon et cela les gêne. Après de grandes déclarations, je vous rappelle qu’un élu de droite voulait que ce soit à Beaune. Ils sont candidats à Dijon et ils veulent qu’elle s’implante à Beaune ! Ce n’est pas étonnant qu’ils aient fait le plus mauvais score la dernière fois. Les Dijonnais voient bien ce qu’il se passe. Depuis, l’opposition n’arrête pas de nous mettre des bâtons dans les roues mais l’on passe les obstacles les uns après les autres. Et nous passerons aussi celui-là. Mais cela retarde, cela met en péril un peu le CHU pour ces finances. Un moment, il a tout de même été dit que j’étais ami de Monsieur Seger car ils ont construit un immeuble rue de l’Egalité, rue Montmartre, en face d’où habitait ma mère d’ailleurs et Monsieur Pétition a lancé… une pétition. Maintenant, c’est une belle maison. Je ne suis pas ami avec Monsieur Seger. Il a fait un recours contre la Cité. Il l’a retiré et je l’en ai remercié. Nous avons le recours de Monsieur Bichot, pour qui je serais l’ami d’Eiffage. Il précise également que je serais aussi l’ami de la Lyonnaise des Eaux, mais ce n’est pas moi qui ai signé un contrat pour 30 ans. C’est le RPR de l’époque et il est dans la filiation. C’est le contrat signé par Robert Poujade en 1991 qui nous engage jusqu’en 2021. Qui était l’ami de Monsieur Monot (1), secrétaire général du RPR ! Je n’aime pas ces insinuations. Quand j’entends Monsieur Bichot parler d’affairisme… Je fais étudier actuellement si la ligne jaune a été franchie pour porter plainte pour diffamation. C’est une malédiction pour la ville de Dijon et c’est ce que me disent ces amis beaunois ».

Dijon l’Hebdo : Avec le démantèlement de la Jungle de Calais, l’arrivée de migrants à Dijon a fait couler beaucoup d’encre. Combien seront-ils et dans quelles conditions Dijon va-t-elle les accueillir ?
F. R. : « Cela relève de l’Etat mais vous savez que j’ai lancé un mouvement qui s’appelle Maires solidaires. Accueillir en France dignement 9000 réfugiés ne représente que 90 personnes par département. L’on ne va pas me dire que ce pays, la 5e puissance du monde, n’en est pas capable. J’ai proposé que nous en prenions 85. Et, s’il avait fallu, nous en aurions pris d’autres. J’ai vu qu’à Arras ils avaient été applaudis en arrivant. J’irai les accueillir aussi parce que je souhaite qu’ils s’intègrent dans la ville. Nous avons besoin de gens qui ont envie de s’intégrer et d’être français. Ce sont des réfugiés. Ils ont fui la guerre. Ils ont quitté leur pays au péril de leur vie. Ils ont d’ailleurs laissé souvent là-bas leur famille dont ils n’ont pas de nouvelles. Enfin un peu d’humanité ! Cela ne ferait pas de mal. Ce ne seront pas de « Petits Calais », comme dit Monsieur Wauquiez. Il devrait avoir honte, lui qui était le successeur de Monsieur Barrot ! Il n’a pas l’air de connaître la fraternité chrétienne… »

Dijon l’Hebdo : Dijon continue sa marche en avant. On l’a vue encore avec la piétonisation des rues Charrue et Piron et des places des Cordeliers et Jean-Macé. Vous œuvrez pour l’attractivité mais nombre de voix s’élèvent pour dénoncer les difficultés du commerce au centre-ville…
F. R. : « On entend mais moi je vois. Je vois la réalité : le journal Le Monde vient de publier une liste de toutes les villes de France qui ont plus de 7,5% de vacance dans leur centre-ville selon l’Inspection générale des finances (IGF). Et Dijon n’y figure pas ! Beaucoup de villes de l’Est, du Nord mais aussi du Sud sont dans cette liste : Marseille, Avignon, etc. L’on me reprochait un moment de laisser s’installer des banques. Cela me fait sourire car, maintenant, elles sont remplacées par des restaurants. Nous nous occupons d’avoir un commerce attractif, de les aider, mais il y a des choses que l’on ne maîtrise pas. Les loyers sont chers au centre-ville. Nous avons des commerçants indépendants et leur succession, la transmission, vont être des problèmes. Internet, le numérique, est aussi un concurrent de taille. La piétonisation leur rend de la visibilité. Je rappelle qu’il y a 10 ans 1 350 bus passaient rue de la Liberté. Les voitures qui circulaient rue Monge, rue Piron et rue Charrue ne pouvaient même pas s’arrêter. Ce n’était que de la pollution ! Quand l’on me dit, la ville est trop minérale, avant il n’y avait que des voitures mais il n’y avait pas plus d’arbres. Nous, on en a planté et on va continuer notamment place des Cordeliers ».

Dijon l’Hebdo : Vous vous êtes rendu à Volgograd pour signer un accord de partenariat et vous venez d’accueillir une délégation chinoise. L’international est-il lui aussi l’une des clefs du développement de la future métropole de Bourgogne Franche-Comté ?
F. R. : « Oui, pour les entreprises. J’avais emmené le président de Vitagora et il a signé un accord de partenariat avec une entreprise russe qui va rentrer dans le pôle de compétitivité. Il faut se battre pour les entreprises. Sachez que celle dont on a le plus parlé au conseil des ministres de ce quinquennat, c’est Urgo. Je me suis battu pour que celle-ci puisse obtenir des autorisations de mise sur le marché. Nous avons un pôle pharmaceutique, de technologie de la santé plus largement, formidable. Cela fait partie de l’attractivité. Tout comme le tourisme, qui représente à Dijon 3,3 millions de personnes chaque année. C’est pour cela qu’il y a tant de restaurants. Avec l’avènement de la Cité de la Gastronomie, la rue Monge sera revivifiée. C’est le centre-ville. C’est vraiment avoir un esprit étriqué que d’imaginer que le centre-ville n’est que le castrum. Heureusement, nous n’en sommes plus là. Avec la Cité de la Gastronomie, la rue Monge sera comme la rue des Godrans. Ce sera un point d’entrée dans la ville. Cela marche. La piétonisation des rues Charrue et Piron a permis l’installation de 21 commerces nouveaux. C’est une ville dynamique. Et il faut que l’on continue malgré les pétitions. Il y a aussi 32 000 étudiants. C’est vrai que la ville est un peu bruyante chaque fin de semaine. Je les incite à ne pas trop boire. C’est la vie des jeunes et il faut un peu de tolérance. Ceux qui ne supportent pas cela ne doivent pas habiter au centre-ville ».

Dijon l’Hebdo : Dernière question… sur le ballon rond. Vous êtes le 1er supporter du DFCO. Vous félicitez-vous du retour de Rudy Garcia dans le championnat de Ligue 1 même s’il est désormais, avec l’OM, un adversaire de Dijon ?
F. R. : « Oui. Lorsque l’on est monté la première fois en Ligue 1, nous étions allés battre l’OM chez eux. Je m’en rappelle. Je suis très heureux qu’il ait retrouvé un club. C’est un grand entraineur. Finalement il a mis sur les rails le foot à Dijon. Bernard Gnecchi avait regretté les conditions de son départ mais il fallait qu’il dirige un grand club. Il a prouvé qu’il pouvait le faire en Italie. Il fera de même à Marseille mais, j’espère, pas à nos dépens ! »

Propos recueillis par Jean-Louis Pierre et Xavier Grizot

Le livre En Toutes Confidences, aux Editions Stock, est disponible dans toutes les bonnes librairies

(1) Jérôme Monot, Pdg de la Lyonnaise des Eaux de 1980 à 1997 et conseiller de Jacques Chirac

(2) Jacques Barrot, ministre du Travail et des Affaires sociales de 1995 à 1997, une des figures principales du centre droit

François Rebsamen dédicacera son ouvrage

Samedi 12 novembre à 16h00 à la librairie Grangier, 14 rue du Château à Dijon

Vendredi 18 novembre à 15 heures à la librairie Gibert Joseph, 22 rue des Forges à Dijon

Samedi 19 novembre à 15 heures à Cultura, Toison d’Or à Dijon