Après avoir participé au célèbre SIAL à Paris – le Salon international de l’Alimentation –, la Maison Mulot & Petitjean, ambassadrice de la Gastronomie dijonnaise avec ses pains d’épices, sera bien évidemment présente sur la Foire de Dijon. L’occasion de réaliser une interview en toute liberté de sa P-dg emblématique, Catherine Petitjean…
Dijon l’Hebdo : Votre autoportrait en trois mots ?
« Engagée, à l’écoute et active ».
Les meilleurs moments de votre vie en trois dates ?
« Je vais passer tout de suite à quatre puisque c’est la naissance de mes quatre filles ».
Le pire moment de votre vie ?
« Dans le domaine professionnel, le décès d’un de mes collaborateurs. A titre personnel, le décès de mon père ».
Quel est le rêve que vous n’avez pas encore réalisé ?
« J’ai eu la chance de pouvoir réaliser mes rêves. J’ai eu le rêve de courir un marathon, je l’ai fait. J’ai eu le rêve de construire un musée du pain d’épices, c’est en train de se faire. Aujourd’hui, j’aimerais bien écrire un livre ».
Dans quel siècle auriez-vous aimé vivre ?
« Résolument maintenant. Ni dans le passé ni dans l’avenir ».
Qui aimeriez-vous être dans ce temps présent si vous n’étiez pas Catherine Petitjean ?
« Je suis bien dans ma vie ».
Si vous aviez été un personnage historique ?
« Simone Veil est une femme exceptionnelle, néanmoins je crois que je reste dans ma vie »
Si vous étiez un grand chef à l’heure actuelle ?
« J’aurais été un chef dans le produit et sans doute un peu discret ».
Si vous étiez un grand capitaine d’industrie ?
« Je ne sais pas si cela me fait rêver. Je crois que je n’aurais pas su, parce que j’aime les entreprises à taille humaine ».
Si vous aviez exercé un autre métier ?
« Peut-être, si j’avais eu un don, j’aurais aimé être un artiste : écrivain, musicien, peintre… ».
Votre artiste préféré ?
« Résolument Mozart car il est accessible ».
Si vous n’étiez pas installée à Dijon ?
« J’aurais du mal à ne pas être sur mes terres… J’aime ma ville ».
Ce que vous avez réussi de mieux dans votre vie ?
« A titre professionnel, construire une équipe autour de l’entreprise et, à titre personnel, mes quatre filles ».
Ce que vous avez fait de moins raisonnable dans votre vie ?
« Je suis quelqu’un de très raisonnable mais, sûrement, aller au bout de mes forces ! »
Qu’est-ce que vous n’aimez pas que l’on dise de vous ?
« Je n’aime pas que l’on me traite d’héritière ».
Dernière colère ?
« Je ne m’en souviens pas. Mais ce qui me met en colère, c’est le mensonge ».
Votre gros mot favori ?
« Ma grand-mère disait crotte et c’est un mot que j’aime bien »
Dernier fou rire ?
« Avec des amis autour d’une bonne table ».
Votre expression favorite ?
« La roue tourne. Ou encore ce proverbe : l’homme prévoit et Dieu rit ».
Le meilleur moyen de se fâcher avec vous ?
« Il n’y en a pas car je suis prête à tout écouter et à tout entendre »
Votre meilleur souvenir à la tête de votre entreprise ?
« Je crois que c’est maintenant avec la construction du musée ».
Vos nonnettes préférées ?
« Cela évolue mais j’aime beaucoup celles au caramel ?
Votre spécialité bourguignonne préférée, hors pain d’épices ?
« Le jambon persillé ».
Pour quel grand de ce monde aimeriez-vous créer un pain d’épices spécifique ?
« La Reine d’Angleterre ».
Si vous étiez un homme, auriez-vous diriger cette entreprise de la même façon ?
« Sûrement pas ».
Ce que vous aimeriez faire après la vie de chef d’entreprise ?
« Sûrement écrire ».
Quel est le meilleur moment de la journée ?
« A titre personnel, quand je me lève. Au bureau, quand mes équipes arrivent. Et cela peut être quand je mets mes baskets mais cela n’arrive pas tous les jours ».
Quel est le marathon que vous n’avez pas encore couru et qui vous tente ?
« Berlin et sûrement Chicago »
Votre meilleur temps lors d’un marathon ?
« 4 h 45 mn à Paris ».
Revenons au « sport » de Winston Churchill : votre rouge préféré ?
« Le savigny-lès-beaune ».
Votre blanc préféré ?
« Le montrachet »
Terminez cette phrase, à la 3e personne comme Alain Delon : Catherine Petitjean, elle est…
« Catherine Petitjean, elle est confiante en l’avenir ! »
Propos recueillis par Xavier Grizot