Jean-Patrice Meurdra, PDG des Pompes Funèbres Meurdra, votre autoportrait en trois mots ?
Soupe au lait, patient et passionné.
Les meilleures moments de votre vie en trois dates ?
1966. Ma naissance.
1971. La naissance de ma sœur.
2006. La naissance de ma nièce.
Quel est le rêve que vous n’avez pas encore réalisé ?
Rencontrer le pape.
Dans quel siècle auriez-vous aimé vivre ?
Fin XVIIIe, début XIXe.
Si vous aviez été un personnage historique ?
Richelieu, De Gaulle… et j’ajouterai Simone Veil.
Si vous aviez fait un autre métier ?
Contrôleur aérien.
Ce que vous avez réussi de mieux dans votre vie ?
La pérennité de l’entreprise, c’est ma fierté.
Ce que vous avez fait de moins raisonnable dans votre vie ?
La fac de droit. J’y ai bien vécu…
Qu’est-ce que vous n’aimez pas que l’on dise de vous ?
Que je ne fais pas attention aux autres, que je manque d’humanité.
Dernière colère ?
Ma dernière partie de golf. Mon swing était détestable.
Votre gros mot favori ?
Et merde ! (cher à Cambronne)
Le meilleur moyen de se fâcher avec vous ?
Me faire manger des châtaignes.
Vos modèles en politique ?
Richelieu, De Gaulle… Ca suffira.
Votre meilleur souvenir à la tête de l’entreprise ?
Indéniablement, la création de la chambre funéraire en 2007.
Et le plus mauvais ?
La mort de mon père. Il a fallu organiser son enterrement.
Le vrai repos pour vous, c’est quoi ?
La mort.
Votre couleur préférée ?
Le bleu.
Aimeriez-vous enterrer un grand de ce monde ? Si oui, lequel ?
Le plus petit d’entre tous est le plus grand. C’est ma fierté de tous les enterrer.
Quel est le meilleur moment de la journée ?
Le repas de midi.
Un objet dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Ma chevalière.
Plutôt rouge ou blanc ?
Les deux. Et le bourgogne avant le bordeaux.
Votre rouge préféré ?
Le chambolle-musigny.
Votre blanc préféré ?
Le corton-charlemagne.
L’endroit que vous préférez à Dijon… ?
Le sommet de la tour Philippe le Bon pour la vue que l’on a de Dijon.
Vos bonnes adresses à Dijon ?
Le Pré aux Clercs, la Brasserie des Beaux-Arts, le Central Grill pour ses rognons en casserole…
Propos recueillis par Jean-Louis PIERRE