Comment concilier rendements et risques dans le contexte actuel ?

Tout le monde se trouve quelque peu perplexe ou perdu face aux rentabilités que peuvent offrir les placements depuis quelques mois.
Les placements Actions devaient être « La Solution » en 2016 aux dires des grands économistes.
Depuis le début de l’année, les performances ne sont pas encore au rendez vous. Les risques sont par contre bien présents.
Alors que faire ?
Il est clair qu’il faut sortir des sentiers battus mais vers quels sentiers partir ?
La Pierre Papier, c’est à dire les SCPI présentent aujourd’hui certainement un excellent rapport Rendement / Risque. La rentabilité moyenne en 2015 était de 4,85%. Les spécialistes ne voient pas ce secteur s’écrouler dans les prochains mois.
Ces produits doivent être investis dans l’objectif de les converser à long terme. Les frais d’entrée sont plus importants que sur des SICAV traditionnelles mais restent du même ordre que de l’investissement immobilier en direct (entre 2% et 4% selon les produits).
Si les SCPI sont investies dans un contrat d’assurance vie, le souscripteur n’a pas à se soucier de la liquidité de son placement. L’assureur prend cet aspect à sa charge. C’est la raison pour laquelle certains assureurs imposent des montants d’investissement maximum.
Pour éviter cette contrainte, certaines Compagnies proposent des OPCI (Organismes de Placement Collectif Immobilier). Ce vecteur financier présente moins de contraintes qu’une SCPI puisqu’ils peut contenir jusqu’à 40% d’actifs financiers comme des obligations de grandes entreprises ou d’Etat .
Ce support peut être une excellente alternative aux SCPI tout en restant très investi dans l’immobilier.

Souvent plébiscités par les réseaux financiers, les fonds à promesses rencontrent un franc succès. Les rendements annoncés sont très flatteurs ( entre 5 et 6% ). La présentation est simple : possibilité de remboursement dès la première année. Des sécurités importantes : indexé à des indices comme l’Euro Stoxx 50 .
Par contre, lorsque l’on veut rentrer dans les détails du produit, les modes des gestions sont beaucoup plus complexes. Ces produits associent des achats des produits de taux, des prises d’option sur des produits dérivés.
Le niveau de risque est parfois fort élevé surtout en cas de baisse des marchés. Dans des périodes de fluctuations importantes des Marchés Actions, ces produits sont à approcher avec très grand soin.

Les fonds flexibles dits « patrimoniaux » depuis trois à quatre ans ont proposé des performances très correctes avec un niveau de volatilité faible.
En clair, ces SICAV peuvent amortir les chocs de marché tout en participant à la hausse.
En cette année 2016, les performances, selon les gérants sont plus disparates.
Certains gérants dits « de conviction « sont partis à contre courant du marché. Ils ont du mal à redresser la barre. Rien n’est perdu mais il faut rester vigilant et bien suivre les SICAV même si depuis des années, ces gérants nous ont habitué à de très bonnes performances.
Il n’est pas question de confier nos économies les yeux fermés.

Petit dernier dans les fonds voulant associé performance et risque, les fonds dits à « performance absolue ». Le principe est de profiter des opportunités de marché.
C’est à dire acheter à bon compte une ou des valeurs qui semblent sous valorisées et de se protéger le capital en cas de coup dur sur les marchés.
Certaines sociétés de gestion pratiquent cette gestion depuis plusieurs années. On peut donc observer les performances passées et constater que les rendements sont corrects.
Ces fonds peuvent être une excellente alternative aux fonds flexibles sans prendre trop de risque en capital.

Ces différentes options présentées permettront certainement de passer les périodes délicates qui s’annoncent.

Se faire accompagner par un spécialiste peut aussi être un atout complémentaire et sûr.

Jacques Cleren
Athenis Conseils