Chauvinisme dijonnais…
Comme nombre de Dijonnaises, j’aime parfois aller flâner le week-end à Beaune où j’apprécie toujours boire un café dans l’un des établissements situés sur la place centrale. La place Carnot, où trône depuis 2015 une des imposantes statues de bronze de Bruno Catalano, l’un de ses célèbres « Voyageurs ». Dijonnaise à Beaune, eu égard à l’histoire complexe, voire ombrageuse, entre les deux cités côte-d’oriennes, je me sentais moi aussi comme une voyageuse… un zeste déracinée. Mais le destin des deux villes emblématiques de la Côte-d’Or étant dorénavant lié par le classement commun au Patrimoine mondial de l’Unesco des climats de Bourgogne, je me fis la réflexion que nos racines n’avaient jamais été aussi proches. Et, lorsque j’entendis mes voisins, à la terrasse du café, qui évoquaient une Cité des vins, je me dis tout naturellement qu’ils parlaient de la future Cité internationale de la Gastronomie et du Vin de Dijon. Ma curiosité aidant, je m’aperçus rapidement d’une oreille (in)discrète qu’ils dissertaient sur la future Cité des Vins… de Beaune qui devrait voir le jour à proximité de leur palais des Congrès. Alors je ne pus m’empêcher de penser –pardonnez mon chauvinisme dijonnais –, que, décidément, Beaune tentait toujours de rattraper Dijon… Comme quoi, elle est pas belle ma ville !
Quand Dijon accueillait BB…
Chauviniste toujours et dijonnaise éternellement, lorsque mes voisins de café beaunois se demandèrent si, un jour, leur Cité des Vins, dont la première pierre pourrait être posée en 2017, pouvait devenir l’écrin du Festival du Film policier, je ne pus m’empêcher de leur dire qu’à Dijon aussi nous avions régulièrement la visite de stars de cinéma. Et je leur glissai, malicieusement, que l’Hôpital général, où ils pourront dès 2018 venir visiter notre Cité, internationale elle, de la Gastronomie et du Vin, avait accueilli une certaine… Brigitte Bardot en pleine gloire. Roger Vadim avait, en effet, choisi en 1962 l’hôpital dijonnais pour y tourner quelques scènes de son célèbre film Le Repos du Guerrier. C’est alors qu’après le café, je ne pus m’empêcher de prendre… un Kir ! A la santé des Beaunois…
Bikini or not Bikini ?
Pour être la plus belle sur les plages cet été (eh oui l’on ne se refait pas !), la femme que je suis coche toujours dans son agenda l’achat d’un maillot de bain à la mode. Et je ne suis pas la seule à sacrifier à cette habitude rituelle qui se révèle toujours un choix cornélien. Quelle couleur, quelle coupe, quelle marque, une ou plusieurs pièces (Bikini or not Bikini !)… bref de vrais questions existentielles avant la traditionnelle pause estivale bien méritée. Cette année, je me suis posée ces questions beaucoup plus tôt parce que j’ai décidé de me rendre à la Soirée Aqua Night. Un événement organisé par la Piscine olympique de Dijon le vendredi 29 avril de 18 h à 22 h 30. Au programme : aquagym, zumba, parcours subaquatique, water-ball… L’affiche précise un « dress code Disco » de rigueur. Si bien qu’après le choix du maillot de bain, je me suis interrogée sur celui d’une perruque pour donner une touche Disco à mon vieux bonnet de bain !
Exposition cellier de Clairvaux
Les 55 artistes qui ont participé, du 2 au 10 avril dernier, à Arts-inter – Salon de Prestige – Les Créateurs du siècle, au cellier de Claivaux, à Dijon, ne sont pas prêts d’oublier cette exposition un peu particulière. Après avoir réglé leur participation d’un montant de 250 € à l’organisatrice, ils ont eu deux désagréables surprises : la première a été, faute d’une communication digne de ce nom, l’absence de public (10 à 15 personnes par jour) et la seconde a été de constater des dégradations, notamment des rayures, sur un certain nombre d’oeuvres de valeur.
« Une exposition qu’il faut vite oublier » a remarqué un des artistes « et qui ne donne pas une bonne image de Dijon ». Un autre qui a conservé son sens de l’humour a même proposé un autre nom à cette expo : « Les pigeons »…
Comme en Espagne
C’est toujours sympa de voir ces commerces dijonnais qui ne manquent jamais d’initiatives. Je citerai, par exemple, le Trinidad, place du Théâtre, qui profite de l’arrivée des beaux jours pour faire des jus de fruits frais pressés en terrasse sous le regard des consommateurs. Un peu sur le modèle des marchés espagnols. Il faut dire que les patrons ont la fibre catalane.
Réflexe de base
Mon père, mon beau-père, mon mari ont fait leur service militaire sur la BA 102. Pistonnés certes pour ne pas dépasser la ligne -non pas des Vosges- mais de l’agglomération dijonnaise pour répondre à leurs obligations de l’époque, ils se sont pourtant passionnés pour l’histoire de cette base militaire qui s’est inscrite au fil du temps dans le coeur des Dijonnais.
Je n’ai donc été qu’à moitié surprise en voyant revenir mon mari avec un « trésor »,
l’affiche qui vient d’être éditée par les Archives départementales de la Côte-d’Or pour faire connaître l’exposition « Un as pour parrain » qui, du 11 mai au 24 juin, se tiendra en l’hôtel du chancelier de Bourgogne Nicolas Rolin, siège des Archives départementales, sur le thème de l’as de guerre Georges Guynemer (1894-1917), aviateur dont la base aérienne 102 de Dijon porte le nom depuis plus d’un demi-siècle et qu’elle célébrera à la mi-mai, à l’occasion d’une « Semaine Guynemer ».
Un vrai supporter
Hamid El Hassouni, le maire-adjoint de Dijon ne dissimule pas la passion qu’il porte à l’équipe de France de football et il toujours en travers l’éviction de Karim Benzema a posté différents commentaires sur les réseaux sociaux avec des tacles bien appuyés. Morceaux choisis : « Le Français d’origine Algérienne (je rappelle qu’en France quand un Français est pointé du doigt on rappelle ses origines!!!) est pourtant innocent jusqu’à preuve du contraire ! Le procès sportif a précédé la décision judiciaire. La machine politique et médiatique a fini par avoir sa peau….
Pour les amnésiques: Fabien Barthez, ex-gardien de l’équipe de France avait été contrôlé positif au cannabis et jamais inquiété en équipe de France…
Je propose à Karim d’emprunter le prénom de Barthez…
Jeanne VERNAY