François-André Allaert, dans quel état d’esprit abordez vous cette nouvelle année ?
Dijon Développement se place dans une posture résolument optimiste. L’optimisme est un mot que l’on se doit de recentrer dans notre vocabulaire. Mais il y a un autre mot que je souhaite mettre en avant à ce moment de l’année, c’est le mot ferveur, hélas un peu passé de mode. C’est pourtant un mot magnifique qui associe à la fois la joie et la foi dans le fait de construire, de bâtir l’entreprise avec ce goût si particulier du travail en commun. C’est une constante : lorsque toutes les forces de l’entreprise travaillent en commun, c’est un gage de réussite. Dijon Développement est bien décidée à mettre cette joie et cette foi en action avec l’ambition de faire de Dijon la capitale économique de la nouvelle région Bourgogne – Franche-Comté. Et plus encore, il convient de faire de Dijon, en association avec Besançon, une des grandes métropoles économique de France ! C’est notre défi et tous nos efforts doivent tendre vers cet objectif.
Quelle sera votre feuille de route ?
L’agence poursuivra la commercialisation des zones d’activités économiques et continuera d’accompagner les projets d’innovation. Nous apporterons tout notre soutien à ce fer de lance économique qu’est la Cité de la Gastronomie, à la revitalisation de la zone de la BA 102 sur laquelle il y a déjà eu des avancées réelles sans oublier non plus l’aéroport de Dijon dans son développement vers l’aviation d’affaires.
Dijon Développement doit être un accélérateur… Qu’entendez-vous par là ?
Notre volonté, c’est d’amplifier nos actions en direction de la santé, de l’agroalimentaire, du packaging, de l’éco environnement… Ce qui ne veut pas dire que les autres activités ne nous intéressent pas, bien au contraire, mais ce sont des éléments phare qui permettent d’attirer de nouvelles entreprises avec des retombées économiques pour l’ensemble des autres secteurs.
Nous amplifierons également nos actions de promotion sur l’international comme nous le faisons depuis plusieurs années, et surtout en nous recentrant sur les régions qui nous paraissent les plus pertinentes comme l’Allemagne, la Belgique, la Suisse, l’Angleterre mais aussi avec d’autres régions comme le Maghreb qui est un marché qui s’éveille de plus en plus même s’il y a des difficultés structurelles dans ces pays-là. Je n’oublierai pas de citer également le Canada et la Corée du Sud avec laquelle nous avons tissé des liens solides.