Isabelle Gorecki, patronne de la CBDO

Isabelle Gorecki

Votre autoportrait en 3 mots…
Sens de l’humour, exigeante, volontaire.

Trois mots pour définir votre métier… 
Rigueur, passion, disponibilité.

Votre définition du bon patron ? 
Faire confiance, déléguer, contrôler et transmettre son savoir.

Le secret de la réussite ?
Etre là au bon moment, être courageux car il n’y a que le travail qui paie. Une vertu que je m’efforce de faire partager à mes enfants et à mes équipes. Et surtout être convaincue de ce que l’on fait. Ne jamais se contenter de ce que l’on a. Toujours être en mouvement, aller de l’avant.

Le secret du bonheur ?
Etre capable de le détecter.

Un événement qui a changé votre vie ?
Mon arrivée à l’Hôtel Philippe le Bon – Les Œnophiles. A partir de là, tout a changé dans ma vie. L’organisation de ma famille notamment.  Depuis l’âge de 20 ans, je savais que je retrouverais ce milieu qui était celui de mes parents.

Et si vous n’aviez pas choisi l’hôtellerie, vous auriez aimé…
J’aurais choisi une autre façon de bien « soigner » les gens. Pas des clients mais des patients. Je me serais tournée volontiers vers la médecine.

Quel grand hôtel dans le monde aimeriez-vous diriger ?
Il y en a plusieurs qui me font rêver. Pas forcément très loin car l’hôtellerie française est enviée dans le monde entier. Il y en a un que j’affectionne tout particulièrement « Le Blizzard » à VAL D’Isère. Dans tous les cas, un hôtel indépendant. Pour faire un métier d’aubergiste, pas de comptable.

La femme que vous admirez le plus ?
Pas une en particulier mais toutes celles qui, avec grand bonheur, concilient parfaitement vie professionnelle, vie familiale et vie sociale.

Le plus beau compliment que l’on puisse vous faire ?
Celui d’un client sur le départ : « C’était un excellent séjour. Tout s’est bien passé. Merci ». Quand j’entends cela, c’est ma plus belle satisfaction.

Le meilleur moyen de se fâcher avec vous ?
Je ne supporte pas la mauvaise foi. Cela me fait démarrer au quart de tour…

Un objet dont vous ne pouvez pas vous passer ?
Ma brosse à dent et ma voiture !

Parmi les modes actuelles, y en a-t-il une que vous trouvez ridicule ?
Aucune en particulier. Mais plutôt le manque de personnalité de certains qui les font suivre une mode…

Ce qu’il y a de plus bourguignon chez vous ?
Mon établissement. Je suis fière de travailler dans cet endroit chargé d’histoire. Par exemple la cour gothique, classée aux Monuments historiques. On y sert pendant la belle saison, c’est très agréable.

Votre plat préféré ?
J’adore quand mon chef prépare du poisson : un bar rôti, un turbot. Tout est une question de cuisson…

Votre vin préféré ?
Un gevrey-chambertin en rouge et un  puligny-montrachet en blanc.

L’endroit de Dijon que vous préférez ?
Le coeur historique dans lequel j’adore flâner et la terrasse des Œnophiles, petit havre de paix.

Vos bonnes adresses a Dijon ?
Les incontournables Galeries Lafayette : on y trouve tout et, sans elles, plus de centre ville.  La boutique Raphael pour hommes, rue de la Liberté. En fait, j’adore le centre ville.

Qu’est-ce que vous n’aimez pas à Dijon ?
Ceux qui disent qu’ils ne peuvent plus venir au centre-ville parce qu’on ne peut ni circuler ni se garer.

Si vous deviez vivre hors de Dijon, où aimeriez-vous vous installer ? 
Plus tard, j’aimerais m’installer où seront mes enfants et si possible au soleil !

 Propos recueillis par Jean-Louis PIERRE
Dates importantes
1988 : naissance de sa fille Julie
1990 : naissance de son fils Maryan
1996 : naissance de son second fils Stephen
2004 : intègre la CBDO.
2009 : Création de « L’autre entrée », rue Berbisey.
2010 : Rachat de la CBDO.
2011 : Début de gros travaux qui vont aboutir à la création de 14 chambres/suites dans le bâtiment du XVème siècle, transformation des cuisines, rénovation des 27 chambres existantes (le tout pour 1 500 000€).
Création de la terrasse des Œnophiles dans le jardin.