Avec Bruno Ciarrochi…

 

Votre autoportrait en trois mots ?
Charisme, optimisme, loyauté.

Les meilleures moments de votre vie en trois dates ?
1983. Mon premier titre de champion du monde de boxe américaine.
1988. La création de mon entreprise (SIG).
1993. La naissance de mon fils.

Trois mots pour définir votre métier ?
Un sigle, SIG qui veut dire Surveillance, Intervention et Gardiennage.

Si vous aviez du faire un autre métier ?
Pilote de chasse.

Qu’est-ce qui vous a poussé à faire du karaté et de la boxe ?
Pour le karaté, tout simplement une école qui s’est créée dans le quartier où j’habitais. Pour la boxe, une rencontre tout à fait fortuite avec un boxeur.

Votre boxeur préféré ?
Mohamed Ali.

Mettre KO un adversaire, c’est jouissif ?
Non, c’est dangereux.

Quelles sont les rencontres sportives qui vous ont le plus marqué ?
Incontestablement Dominique Valéra pour le karaté. Et tout dernièrement, j’ai fait la connaissance de Francesco Totti, le footballeur italien de la Roma.

Si vous aviez du faire un autre sport ?
Un sport automobile.

Il parait que vous vous déplacez jusqu’à Turin pour voir jouer la Juventus ?
C’est vrai. Tout récemment, j’étais présent à Turin pour le match qui a opposé la Juventus à la Roma qu’entraîne l’ancien dijonnais Rudi Garcia.

Vous sentez-vous plus italien que français ?
Je me sens européen.

Vous avez joué dans un film avec Johnny Halliday. Vous auriez aimé poursuivre une carrière cinématographique ?
Non, malgré plusieurs propositions.

Quel genre de rôle vous aurait le mieux convenu ?
Le rôle d’un travailleur…

Comment passe-t-on du rang de sportif de haut niveau à celui de chef d’entreprise ?
Par envie et conviction.

Avec trois titres de champion du monde de boxe américaine, vos salariés sont plutôt bienveillants avec vous ?
J’espère que mes salariés apprécient plus mes qualités humaines, sociales, que mes qualités de boxeur.

Qu’est-ce qu’un bon patron ?
Un patron qui écoute, analyse et agit.

Qu’aimeriez vous transmettre à votre fils ?
Mon envie. Ma philosophie de la vie.

Votre défaut majeur et votre plus grande qualité ?
L’impatience pour le défaut. L’écoute des autres est, je pense, une de mes qualités majeures.

Qu’est-ce qui vous ne fait pas rire du tout ?
La souffrance.

Votre gros mot favori ?
Tu pues !

La question que vous n’aimeriez pas que l’on vous pose ?
Qui préfères-tu ?

Le cadeau que vous offrez le plus souvent ?
Des chocolats.

Le meilleur moment de la journée ?
Le matin, à l’aube.

Le lieu que vous préférez à Dijon ?
J’aime Dijon dans son ensemble. C’est une belle ville. C’est ma ville.

L’endroit que vous n’aimez pas à Dijon ?
Aucun. Je me sens à l’aise partout.

Des adresses à Dijon où l’on pourrait aller de votre part ?
Tout Dijon. je ne veux me fâcher avec personne.

Votre plat préféré ?
Des pâtes ! Ca vous surprend quand on a des racines italiennes ?

Qu’est-ce que vous trouvez de bien dans Dijon l’Hebdo ?
Enfin un vrai gratuit sur Dijon ! Franchement, ça manquait !
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Dates
1959. Naissance à Dijon.
1970. Première licence à la MJC de Chenôve avec Jean-Michel Py.
1976. Premier titre de champion de Bourgogne de karaté (une trentaine d’autres suivra).
1980. Premier titre de champion de France de karaté (2 autres suivront).
1981. Rencontre de Dominique Valéra, maître incontesté de la boxe américaine en France, grâce à Hervé Duchêne.
1983. Champion de France de boxe américaine.
Champion du monde de boxe américaines (2 autres titres suivront).
1989. Joue dans le film Terminus avec Johnny Halliday.
1988. Création de l’entreprise SIG.
1990. Fin de sa carrière sportive.
2000. Rachat de l’entreprise Fon’t Net.