Edifipierre cultive son « Jardin Secret »

Avec la restructuration de l’ancienne école Elisabeth de la Trinité, c’est une très belle opération immobilière qu’Edifipierre va mener dans les prochains mois. Le programme va s’articuler autour d’un espace paysager qui va être mis en valeur. Le site, jusqu’alors protégé du regard des passants, a aussi la particularité de disposer d’une imposante chapelle.

Les constructions existantes seront démolies pour laisser la place à des bâtiments qui seront construits autour de cette chapelle. L’espace ouvert mettra désormais en avant le parc méconnu du grand public et l’édifice religieux, caché jusqu’alors par un immense mur en pierre, dont la destination pourrait évoluer si l’évêché ne le rachète pas. En effet, quelques propositions ont été faites pour en faire un lieu d’habitation original. Pascal Pagand, dirigeant-associé d’Edifipierre, évoque également la possibilité d’en faire un lieu culturel qui pourrait servir d’espace commun à la future copropriété et accueillir aussi diverses activités et manifestations.

Le projet de 239 logements répartis sur 7 bâtiments comporte à la fois des logements traditionnels destinés à l’accession et à la location mais aussi une résidence étudiante.

Le site de 7 000 m2, entouré de quatre rues (Jean-Baptiste Baudin, Gaston Paris, Alfred Musset et André Colomban),

présente l’avantage d’être très au calme et proche des commerces de la rue d’Auxonne et du secteur historique sauvegardé. « De par son architecture, ce programme constituera une jolie référence avec des bâtiments dessinés par deux cabinets d’architectes dijonnais, les cabinets Tridon et Studio Must Art, qui apporteront des styles différents pour chaque construction. Une ambiance colorée pour la résidence étudiante et, pour les autres logements, des touches de doré qui apporteront une certaine originalité sur les façades.

Avec « Jardin Secret », Edifipierre confirme, quand il le peut, sa volonté de préserver la mémoire des sites à travers la conservation de quelques éléments ou la mise en valeur de points particuliers. Ce fut le cas, on s’en souvient, avec l’ancienne usine Lejay Lagoute, à l’angle des rues de Mulhouse et Ledru-Rollin, à Dijon, où, après une suggestion de Pierre Pribetich, maire-adjoint délégué à l’urbanisme, Edifipierre avait conservé une partie des façades du bâtiment historique.

J-L. P