Un maire dans le réel, Marius, bon pain, port du casque, poubelles…

Un maire dans le réel
Les occasions sont rares, c’est pour ça qu’elles méritent d’être soulignées. Le quotidien Le Monde, dans son édition datée de lundi 22 février, a publié une tribune de François Rebsamen, maire de Dijon, président du Grand Dijon et ancien ministre du Travail, intitulée « A la gauche du réel de préserver notre modèle social ». L’occasion de rappeler « que la gauche réaliste qui est au pouvoir dans notre pays, a mené de grandes réformes de justice sociale ».
« Le réalisme en politique n’est pas une insulte, et la gauche du réel n’a pas de leçons à recevoir de la part des théoriciens nostalgiques d’une gauche idéaliste qui, juchée sur l’Aventin de ses certitudes, regarde avec mépris la gauche de gouvernement qui agit sur le concret de la vie de ses concitoyens. (…) La gauche du réel, c’est celle qui défend notre modèle social tant malmené par la droite. Mais, c’est pourtant ce modèle qui a permis, face à la crise, de préserver les chômeurs de la grande pauvreté, c’est encore lui qui a inspiré toutes les réformes de justice sociale menées à bien depuis 2012. »
La gauche « radicale » appréciera…
Il ne manquera plus que Marius
L’histoire de la sardine qui bloque le port de Marseille, vous la connaissez. Et bien cette sardine, ou plutôt une de ses cousines, on va la retrouver à Saint-Apollinaire du 1er avril au 23 avril dans le cadre d’un musée imaginaire, salle Arnaud Bonin. Et vous noterez au passage que cette manifestation débutera un 1er avril…
Autour d’une collection de milliers d’objets, de boîtes et d’images rassemblés au fil du temps par Philipe Anginot, mise en scène par la plasticienne Nadine Morel et en musique par Marco Mal, l’exposition propose un parcours ludique dans les univers que croise la sardine depuis l’origine du monde. Des conférences, des ateliers d’écriture, des visites guidées: une multitude de rencontres viendront ponctuer le mois de la sardine à Saint-Apollinaire que l’on peut même découvrir avec un poisson dans le dos.

A Dijon, on y danse, on y danse…
Certes, elles ont pris quelques rides, normal quand on a 70 ans, mais ça fait quand même plaisir de les retrouver. Les Fêtes de la Vigne feront leur retour 22 au 28 août prochain. Et Trad’Culture Dijon, l’association qui porte cette organisation souligne que la danse, la musique et le folklore sont autant de vecteurs pour faire vivre nos racines d’une manière universelle, transgénérationnelle et fraternelle.
Elle a bien germé
Voilà une bonne nouvelle : Novalyze, start-up spécialisée dans la sécurité des aliments et récente lauréate des Plans d’investissement d’avenir, quitte aujourd’hui la Maison régionale de l’innovation pour prendre son envol et s’installer dans les locaux disponibles d’Inventiva à Daix pour faire face à son développement et pour pouvoir mettre en place son activité de production de germes modèles. Ca sent bon le printemps tout ça…
Port du casque : obligatoire ?
Une proposition qui fait débat, c’est celle d’un sénateur qui souhaite rendre obligatoire le port du casque aux cyclistes. Moi, je suis pour. Ca mettra enfin un peu de réglementation dans un secteur qui en a bien besoin. D’autant qu’à Dijon, ils sont de plus en plus nombreux les cyclistes à osciller entre un sentiment de liberté et de vulnérabilité. Dans tous les cas, qu’on soit d’un camp ou de l’autre, on a souvent une bonne raison. La mienne c’est qu’étant prudente, je préfère mettre toutes les chances de survie de mon côté si j’ai un accident. Ca fait rire mon mari qui m’a conseillé de ne pas mettre une caméra sur le casque. C’est parait-il dangereux…
Pain : une nouvelle niche à Talant
Gâtés les habitants du nord de Dijon. Ils avaient déjà la chance de trouver un des pains les plus aboutis, les plus goûteux de l’agglomération dans une boutique ouverte en 2013 à Daix, « Les P’tits Pains de Louis ». Ils ont maintenant le Super U du Belvédère, sur le centre commercial du Point du Jour, qui a ouvert sa propre boulangerie dans le supermarché. Et ça marche parce que le pain est bon. Il est loin le temps où les grandes surfaces distribuaient du pain industriel.
Poubelles en plein air
Sur le coup, j’ai pensé qu’il devait y avoir une faute de frappe. Et bien non. Les chiffres concernant les dépôts sauvages d’ordures sur les routes départementales et leurs aires de repos sont tout simplement effarants. Jugez plutôt : en 2015, les agents du Département ont passé plus de 2 000 heures à ramasser 2 000 m3 de déchets dont plus de la moitié s’apparente à des dépôts sauvages. Par ailleurs, la remise de ces ordures à la déchetterie, à la charge du Conseil Départemental, a représenté un coût de plus de 20 000 € en 2015.
Contre ces actes d’incivisme, le Conseil Départemental fait savoir qu’il adopte des mesures coercitives. Depuis plusieurs mois, il fait constater ces dépôts sauvages par la gendarmerie et a décidé de porter plainte. Conformément à l’article R. 633-6 du code pénal, le montant de l’amende encourue pour ce type d’infraction est fixé à 450 euros. En janvier dernier, une première condamnation a été prononcée, relative à un dépôt sauvage sur une aire de repos d’une route départementale.
Juste un commentaire : 450 euros d’amende, c’est pas assez cher payé cet incivisme qui coûte à la collectivité tant en moyens humains que financiers.