Sapins, indien, marché, tourisme, coiffure…

Des sapins qui peuvent encore servir
Quelle bonne idée que cette collecte de sapins organisée après les fêtes de fin d’année. J’ai appris que 23,57 tonnes de sapins ont été collectées à Dijon contre 13,57 tonnes l’année dernière. Sur le centre-ville de Dijon 4,5 tonnes ont collectées contre 1,4 tonne l’année dernière. Faut-il y voir un effet COP21 ou plus simplement un vrai service en direction des particuliers ?
Ces conifères une fois broyés par les services des espaces verts de la ville de Dijon sont utilisés en paillage. Ce procédé consiste à déposer du broyat au pied des plantations et permet de réduire durablement les mauvaises herbes et de limiter les arrosages. Une belle démarche écolo, non ?
Un Indien dans… Dijon
Les cinéphiles se souviennent forcément de Mimi-Siku, le fameux petit indien de 13 ans, héros du film  « Un Indien dans la ville » d’Hervé Palud avec Thierry Lhermitte et Patrick Timsit, sorti en 1994. Un film qui enregistra 8 millions d’entrées. Plus de 20 ans après, on a retrouvé la trace du jeune indigène d’Amazonie qui rêvait de voir la Tour Eiffel.
A 35 ans, Ludwig Briand est aujourd’hui bien loin des planches et des paillettes. Après avoir enchaîné différents boulots, il a repris des études de droit et c’est à l’école des Greffes de Dijon qu’il termine sa formation avant de partir, dans le courant de ce mois de janvier, effectuer un stage.
Hommage à Michel Galabru
On l’attendait à Dijon (où il compte beaucoup d’amis) en octobre mais un aléa de santé l’avait contrait d’annuler sa représentation. Michel Galabru voulait tenir l’engagement qu’il avait pris avec l’OPAD, l’association des seniors dijonnais. Une nouvelle date sur la scène du Domaine du Lac avait même été fixée le 16 novembre. Hélas, la maladie en a décidé autrement. Son décès, le 4 janvier dernier, n’a malheureusement pas été une surprise…
On n’oubliera pas, surtout, dans sa filmographie de plus de 250 films et téléfilms la direction de Bertrand Tavernier qui en fait son vagabond déséquilibré et criminel dans son impressionnant « Le Juge et l’assassin » réalisé en 1976 et avec lequel Galabru remporte le césar du meilleur acteur.
Un hommage lui sera rendu sous la forme d’une lecture publique par Serge Lascombes le mercredi 20 janvier à 16 heures à l’OPAD, rue Chaudronnerie, à Dijon. Renseignements :

 

Faire son marché… au chaud
Voilà une bonne nouvelle : on va avoir un peu plus chaud sous les halles de Dijon. Un ensemble de radiants haute température est en cours d’installation et ne va pas perturber les heures d’ouverture du marché couvert. Un système performant de gestion technique centralisée permettra même de contrôler la température ambiante en fonction de la température extérieure. Les travaux vont se dérouler jusqu’à la fin du mois de janvier, en dehors des horaires d’ouverture du marché. Le coût de l’ensemble de ces travaux de rénovation (nouveaux radiants haute température, changement des portes électriques et installation de rideaux électriques) s’élève à 483 000 euros.
Tourisme rime aussi avec imagination
A l’Office de tourisme de Dijon, on ne manque pas d’idées originales. Pour preuve, les services du président Didier Martin ont créé un ensemble de vidéos promotionnelles sur différentes thématiques et cibles pour alimenter les sites Internet et réseaux sociaux. Cette nouvelle chaîne Youtube s’appelle « Dijon4me ». Petit clin d’oeil à tous ceux qui manient la langue de Shakespeare : Dijon for me…
Accès direct Youtube : http://video.dijon4.me
Site Internet Dijon4Me : http://www.dijon4.me
Une coupe low.cost
On connaissait les voyages bon marché appelés low.cost. Les salles de gym… Il va aussi falloir s’habituer aux coiffeurs low.cost. L’un d’eux vient d’ouvrir boutique à Dijon, avenue Aristide Briand. Concrètement, pour une coupe tondeuse il vous en coûtera 5,99 € et 8,99 € pour une coupe classique à sec.

 

C’est beau, Dijon, la nuit, l’hiver
C’est beau une ville, la nuit, à cette heure particulière, entre chiens et loup, quand le brouillard arrive et rend tout gris fumée.
C’est beau. Place Grangier, de sa petite voiture-camion verte, le marchand clame : « Chauds les marrons, chauds ».
Place François Rude, des boules de lumières de toutes les couleurs, tournoyantes, et des lianes de petites ampoules en fleur de verre emmaillotent la place de fils arachnéens.
Rue de la Liberté, un dais de longue portée aligne ses fils de lumière bleue comme des colliers de perles.
C’est la période des fêtes qui habillent la ville de lumières. Dans la vitrine des opticiens, un huskie de peluche balance sa tête, lunettes de soleil sur le nez ! Des enfants le regardent, babillent, d’autres courent vers la patinoire de la place de la Libération. Toutes les architectures un peu empesées du palais se font fantasmagoriques et se nuancent d’ombres et de couleurs dorées, de douceur.
C’est beau, Dijon, la nuit, l’hiver.
C’était beau Dijon pendant les fêtes.