Parking du CHU, sécateurs et sénateurs, sens en éveil, un tronc qui ne fait pas recette…

Une pilule qui passe mal
Un parking, c’est bien. Un grand parking, c’est mieux. C’est ce que disent en choeur les salariés du CHU qui disposent de 170 places alors qu’ils sont plus de 6 000. Un médecin m’a confié que les syndicats étaient vent debout. La CGT, à elle seule, a déjà recueilli 8 000 signatures dans sa pétition. Il y a des agents qui commencent le travail à 7 heures le
matin et les navettes ne sont prévues qu’à partir de 7h30 et le personnel de nuit qui termine à 7 h 15 occupera des places de parking payantes dès 7 heures.

Sécateurs et sénateurs
Hasard du calendrier : les élections sénatoriales se sont déroulées le même jour que les premières vendanges citoyennes de Dijon organisées au domaine viticole de la Cras. J’ai fait partie, avec deux amies, de ces vendangeurs d’un jour qui ont apporté durant une heure, leur contribution à l’exploitation du domaine. Belle initiative qui n’avait pas oublié le traditionnel casse-croûte et la dégustation sur le pouce. On s’est vu offrir un verre à vin estampillé « Dijon Cité Internationale de la Gastronomie » et nous recevrons, d’ici quelques mois, une bouteille de la parcelle vendangée. Mon mari, lui, avait préféré suivre le résultat des sénatoriales proclamé à la cité judiciaire de Dijon. Il paraît que certains grands électeurs ont vendangé des voix et les perdants avaient le vin mauvais.

Sens endormis ?
Deux dates à cocher sur vos agendas : les jeudi 23 et vendredi 24 octobre avec deux belles soirées au Domaine du Lac (à l’extrémité du lac Kir, côté Plombières) qui vont nous sortir du train train. Christophe Gonnet propose en effet le vernissage d’une exposition d’un peintre-sculpteur haut-marnais (Arthur), une dégustation de vins de Bourgogne et un dîner agrémenté d’un spectacle du cabaret Odysséo. Ces soirées ont été baptisées « SENSationnels » car on veut y ( r ) éveiller nos sens.

A la mémoire d’un type bien
Il y a des petits signes qui font chaud au coeur. je viens d’apprendre que le lycée Saint-Bénigne que dirige Pierre Laffitte, avait baptisé, lors de cette rentrée, une de ses salles de réunion « Salle Jean-Marie Bouillet » du nom de celui qui a été un de mes pions quand j’étais potache dans l’établissement privé de la rue de Talant. Jean-Marie Bouillet a ensuite été surveillant général au lycée, puis a créé l’école hôtelière en 1980. Malade il nous a quitté en janvier 2013.

C’était un vrai bijoutier
J’ai éprouvé beaucoup de tristesse à l’annonce du décès de Pierre Pérignon à l’âge de 61 ans. Je me souviens être allée dans la bijouterie du passage Bossuet qu’il tenait avec ses parents, puis place de la Libération où il s’était installé. Je n’oublierai pas son professionnalisme et l’élégance qui était la sienne notamment quand il levait son chapeau en guise de bonjour quand il vous croisait dans la rue.

Un tronc qui ne fait pas recette
David Lanaud du Gray, DLDG pour les intimes, est toujours aussi solide qu’un chêne quand il s’agit de faire sourire (parfois sérieusement) ses fans sur facebook. Pour preuve, le sondage qu’il a lancé sur le réseau social : « Souhaitez-vous le retour de l’oeuvre d’art du tronc qui tourne à son emplacement actuel rue de la Liberté à Dijon ? ». Selon l’ancien candidat à l’élection municipale de Dijon, 2 211 personnes ont répondu. « 46,40 % (1 027 votes) « préfèreraient un grand arbre réel et 26,60 % (588 votes) souhaiteraient une nouvelle œuvre d’art en remplacement qui serait à choisir parmi 5 œuvres qui nous seraient proposées et où nous pourrions tous voter dans le cadre de démocratie participative organisée par la mairie de Dijon ». Tous ces opposants vont maintenant devoir méditer sur le fait que couper un tronc est chose aisée tandis que la destruction des racines requiert de la patience…

C’est Noël à Pasques
Voilà une nouvelle réjouissante. Des amis de Pasques nous ont récemment invités à dîner. On leur a fait grand compliment du pain qui accompagnait les plats. Surprise : c’était du pain du village acheté dans une épicerie qui s’est ouverte avant l’été. Au moment, où l’on déplore le désert commercial rural, c’est plutôt sympa de voir des gens relancer des activités que l’on pensait irrémédiablement disparue loin des villes. Le commerce s’appelle « L’Epicerie du coin ». Je ne vous donne pas la rue… C’est rapide à trouver. L’épicerie est ouverte tous les jours de 7 à 14 heures et de 16 à 20 heures, sauf le mercredi et le dimanche après-midi. Ils en ont de la chance les habitants de Pasques. Un bien joli cadeau.

Le Centre a trouvé sa place
« C’est un jardin extraordinaire » chantait Charles Trenet à l’époque de mon grand-père. Moi, je dirai simplement que c’est un espace comme je les aime où l’on vient se poser, pratiquer, expérimenter, échanger… Des sensations, des saveurs, des idées, des talents, des projets… « Le Centre » a ouvert ses portes le 27 septembre dernier dans le quartier de l’Arsenal à Dijon, au 29 de la rue de Chenôve. Un espace organisé autour de son restaurant-salon de thé et ses 200 m2 de jardin, il propose dans un esprit de découverte et d’approfondissement des activités de conscience corporelle (danse, yoga, gi gong…), des ateliers et des stages, des rencontres et des événements culturels (conférences, chant, diététique, arts visuels…). Concerné par le bien-être personnel et collectif, Le Centre propose des consultations de thérapeutes, réunissant sur un même site des approches complémentaires (biodynamique, psychologie clinique, médecine traditionnelle chinoise, psycho-généalogie., shiatsu…). Il n’y a pas de mal à se faire du bien, non ?