Rebsamen, Sauvadet, Tapie, Menut, Deseille, Roussel…

Une promotion
baptisée Rebsamen
La promotion 2013-2014 de la prépa management du lycée Montchapet portera le nom de François Rebsamen. Le sénateur-maire de Dijon succède à Pierre Moscovici, ministre des Finances, qui parraina la précédente promotion. François Rebsamen, ancien élève de Montchapet, était présent pour le « baptême » de cette classe qui compte 27 étudiants.

Longvic : la gauche se frotte les mains
Le dauphin PS de Claude Darciaux, candidat aux municipales, peut avoir le sourire. Michel Roussel, ancien conseiller général RPR de Grancey-le-Château, installé désormais à Longvic, a confirmé par une conférence de presse et une distribution de tracts qu’il serait bien, lui aussi candidat. Une position que n’apprécie pas Jean-Philippe Morel, leader de l’opposition municipale et qui revendique le soutien de François Sauvadet. Après Chevigny-saint-Sauveur, Longvic est la deuxième ville de l’agglo où la droite pourrait s’aligner en ordre dispersé.

Le MoDem soutient…
les projets de ville
Ce samedi 23 novembre, la fédération du Mouvement Démocrate de Côte d’or a organisé, sur Dijon, un séminaire de formation à destination des candidats aux prochaines élections municipales de mars 2014.
Dans le même temps, François Bayrou, à Paris, mettait l’accent sur la dégradation de la situation économique et financière de la France : « Face à cette situation très difficile, les Français accordent de moins en moins leur confiance à l’UMP et au PS, alternativement au pouvoir depuis 30 ans. » Ce qui n’empêchera pas le MoDem, en Côte-d’Or, de faire des alliances avec l’un et l’autre. Exercice d’équilibriste que commente François Deseille : « Le MoDem garde son identité, son indépendance. Lors des prochaines élections municipales, le MoDem ne cherchera pas à politiser le débat mais défendra avant tout des projets de ville à la recherche de l’intérêt général. »

Municipales : agir pour ne plus subir
Les chefs d’entreprise en ont assez de subir. Patrons de PME et de TPE, artisans, commerçants donnent de la voix pour manifester leur exaspération ou appeler au secours. Confrontés à une fiscalité changeante devenue quasiment confiscatoire, à des réglementations tatillonnes, à des dispositifs à géométrie variable, ils sont excédés. C’est pourquoi, la CGPME de Côte-d’Or, par la voix de son président, Patrice Tapie, lance un appel aux chefs d’entreprise pour qu’ils se portent candidats sur les listes électorales, lors des prochaines élections municipales.

La médaille de la réconciliation ?
Il n’y a pas qu’à Dijon où les conseils municipaux sont chauds. A Talant, par exemple, la dernière réunion a fait l’objet d’un vif échange entre le maire UMP, Gilbert Menut, et son opposant socialiste Stéphane Woynarosky. Au centre du débat talantais : les rythmes scolaires qui ont fait dire au premier magistrat que « le ministre de l’Education Vincent Peillon était un homme dangereux ». Et si à Dijon, les élus d’opposition ont quitté la salle, il n’en a pas été de même à Talant où tout le monde est resté jusqu’à la fin. Il faut dire qu’à la fin, Gilbert Menut a remis une médaille de bronze du sculpteur Michel Couqueberg pour marquer la mandature qui s’achève au printemps prochain…

Un climat de concorde ?
Le Grand Dijon va acheter le domaine viticole de La Cras, environ 160 hectares de terrain pour 1,3 millions d’euros, sur les hauteurs de la commune de Plombières. Ce vignoble est très récent : c’est le regretté Jean Dubois, le fondateur du domaine, qui a commencé à planter la vigne en 1983.
Depuis sa création, le Domaine de la Cras a enregistré quelques récompenses : médaille d’or 1997 pour la Fine de Bourgogne au Concours général à Paris, médaille de bronze 1997 pour le vin blanc 1995 au Concours de Mâcon. Le millésime 1991 blanc avait obtenu une Médaille d’Argent à Mâcon.
Le Grand Dijon est donc appelé à s’occuper des vignes de Talant, propriété municipale. Un vin de droite élevé par la gauche. Bel exemple de coalition politico-vineuse. Un argument supplémentaire pour que les climats de Bourgogne soient classés au patrimoine de l’UNESCO ?

Une carte de discorde ?
Joli coup réalisé par nos confrères du Bien Public qui ont publié la carte de Côte-d’Or telle qu’elle pourrait se présenter avec ses 23 nouveaux cantons et mauvaise surprise pour François Sauvadet, président du conseil général, qui n’a pas caché son étonnement de voir la présentation d’un tel document sans qu’il ait été informé officiellement par la préfecture. Du coup, le ton est monté, par communiqués interposés. « Si j’en juge par la dernière déclaration de M. Rebsamen au dernier conseil municipal de la ville de Dijon, il est visiblement très bien informé, lui, et je sais que les fédérations du Parti Socialiste contribuent activement au tripatouillage électoral en cours » a affirmé François Sauvadet. Le sénateur-maire de Dijon a, lui, souligné « l’hypocrisie » du président du conseil général. Malgré tout, François Rebsamen a échappé aux « Ciseaux d’or » décernés par l’élu UDI, à l’occasion du congrès des maires, aux départements ayant connu, selon l’élu UDI, les « découpages cantonaux les plus baroques ».